Odelettes, Une allée du Luxembourg - Gérard de Nerval (1853) ; Les Fleurs du mal, À une passante - Charles Baudelaire (1857) ; Les Amours jaunes, Bonne fortune et fortune - Tristan Corbière (1873) ; Les Complaintes, Complainte de la bonne défunte - Jules Laforgue (1885) - Comment sont caractérisés les personnages mis en scène dans chacun des textes ?

Thèmes abordés

Poésie, personnage principal, mise en scène, femme, Gérard de Nerval, Odelettes, Baudelaire, Les Fleurs du mal, Jules Laforgue, Les Complaintes, énonciation, registre, Corbière, Les Amours jaunes, amour, dépit amoureux

Résumé du document

Nous allons étudier quatre poèmes du XIXe siècle sur l'amour et le dépit amoureux. Nous aborderons « Une allée du Luxembourg » de Gérard de Nerval, « À une passante » de Baudelaire, « Oder Della Fémina » de Tristan Corbière, et « complainte de la bonne défunte » de Jules Laforgue. Ces quatre poèmes ont en commun la description des portraits de femmes et l'emportement amoureux des narrateurs.

Extraits

[...] On trouve chez Gérard de Nerval, un monologue interne de son désir amoureux jusqu'à sa résignation de ne pouvoir l'approcher. Pour Baudelaire, le narrateur se focalise sur des détails pour décrire sa relation à la passante et faire un portrait de ses sentiments. Tristan Corbière choisit un dialogue interne pour mettre en scène cette passante furtive alors que Jules Laforgue se sert du discours direct, ne décrit pas la femme, mais la trace de celle-ci à travers un dialogue imaginaire « J'ai deviné. [...]

[...] Odelettes, Une allée du Luxembourg - Gérard de Nerval (1853) ; Les Fleurs du mal, À une passante - Charles Baudelaire (1857) ; Les Amours jaunes, Bonne fortune et fortune - Tristan Corbière (1873) ; Les Complaintes, Complainte de la bonne défunte - Jules Laforgue (1885) - Comment sont caractérisés les personnages mis en scène dans chacun des textes ? Étude de quatre poèmes. Nous allons étudier quatre poèmes du XIXème siècle sur l'amour et le dépit amoureux. Nous aborderons « Une allée du Luxembourg » de Gérard de Nerval, « À une passante » de Baudelaire, « Oder Della Fémina » de Tristan Corbière, et « complainte de la bonne défunte » de Jules Laforgue. [...]

[...] Nous allons, dans un premier temps, nous attacher aux caractéristiques des personnages féminins pour aller à la rencontre des narrateurs. Les quatre personnages sont des passantes et sont décrits, dans un premier temps de manière explicite, par des descriptions physiques, mais aussi d'un point de vue social, moral et mis en scène dans une action : Nous avons chez Gérard de Nerval, une jeune fille en fleur qui chante, Baudelaire fait le portrait d'une femme noble à qui il attribue des sentiments de douleur. [...]