Propos sur le bonheur, Alain, bonheur, Carpe Diem, temps, Sisyphe, Horace
Le bonheur ne peut se trouver, selon l'auteur, que si l'on accepte de vivre au moment présent. Telle est la pensée générale du philosophe Alain dans l'article LIII de l'ouvrage Propos sur le bonheur. Le texte étudié présente sa vision du bonheur.
[...] Le texte étudié présente sa vision du bonheur. Dans ses propos, l'auteur incite le lecteur à profiter de l'instant présent, car c'est ainsi que l'on trouve le bonheur selon lui. Il emploie pour cela le pronom personnel de 1° personne du pluriel « nous, nos » qui représente l'Homme en général et dont les propos concernent chaque individu. Pour étayer sa réflexion engagée, Alain emploie ensuite le pronom personnel au singulier « je ». Il utilise tour à tour des exemples précis pour illustrer sa pensée. [...]
[...] Le dernier paragraphe est une conclusion en forme de conseil. Il convient de vivre le temps présent. C'est d'ailleurs le présent de vérité générale qui donne de la valeur à ce propos ; Alain, en tant que philosophe, ne préconise pas le fait de vivre la solitude, mais il affirme que « Tout change, tout passe ». De plus, l'emploi de l'impératif présent « pense à ta vie » et le champ lexical du temps insistent sur le conseil donné. [...]
[...] La gradation des termes du champ lexical du temps insiste sur la fuite inexorable de ce temps qui passe : « minute, heure, journée, mois, années ». La structure ternaire des lignes 8 et 9 met aussi en avant ce temps qui passe : « qu'il souffrait hier, qu'il a souffert déjà autrefois, qu'il souffrira demain », avec l'emploi des adverbes de temps « hier, autrefois, demain ». Le champ lexical de la douleur est très présent « mal, souffrit, gémit, douleur morale », il rappelle la condition humaine de l'Homme contre laquelle on ne peut rien. [...]
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