Politique, Le Léviathan, pragmatisme, État, désobéissance civile, justice naturelle, raison
La politique est une manière d'exercer le pouvoir politique (gouverner) comprenant des principes idéologiques, doctrines, projets... Les arts et sciences permettant de diriger une cité. La Politique a pour finalité d'organiser la vie en société.
[...] L'homme naturel de HOBBES serait « un enfant robuste ». Pour ROUSSEAU, à l'état de nature, chacun partage ses ressources avec autrui. La survie est assurée par une solidarité naturelle Pour ROUSSEAU, le droit de propriété est à l'origine de la méchanceté humaine. Ce droit produit des inégalités qui n'existent pas à l'état de nature car certains possèdent beaucoup, d'autres peu et car chacun souhaite posséder davantage. La société cause l'égoïsme qui n'existe pas. Problème : L'État de nature est une guerre entre les intérêts particuliers opposés Le contrat social est nécessaire pour mettre fin aux conflits entre les intérêts particuliers, et l'État doit les réunir dans un intérêt commun. [...]
[...] CITÉ ÂME CORPS Philosophe Raison Tête gardiens/agriculteurs/artisans volonté/désir c?ur/ventre PLATON conçoit la cité par analogie avec le corps et avec l'âme. Le philosophe doit gouverner des gardiens et les producteurs comme la raison gouverne la volonté et le désir, et comme la tête gouverne le c?ur et le ventre. PLATON décrit la cité idéale comme une dictature éclairée gouvernée par le philosophe. Dans cet État, le philosophe roi dirige avec justice un peuple incompétent. Les artistes ont pour seul fonction d'éduquer les citoyens en racontant des histoires faciles à comprendre. [...]
[...] En échange, ils reçoivent le droit positif qui leur donne la sécurité. Pour HOBBES, le contrat social consiste à échanger la liberté naturelle contre la sécurité du droit. L'État est dirigé par le pouvoir souverain qui gouverne au nom de tous les sujets et qui a pour finalité de garantir la santé de l'État. C'est à dire à empêcher un retour à l'État de nature. L'État impose à ses sujets de renoncer à la violence afin que seul le pouvoir souverain puisse l'utiliser. [...]
[...] Le pragmatisme rend nécessaire les actions contre la vertu en fonction des circonstances. La politique est donc un art plutôt qu'une science. Les circonstances déterminent l'action et non des règles générales. b. La compétence politique PLATON, République Description d'une cité parfaite Pour PLATON, l'âme est immortelle et nous nous réincarnons Réincarnation L'âme oublie tout ce qu'elle sait connaître = se souvenir de ce qu'on a oublié en se réincarnant L'âme est dans le monde des idées Connaît l'idée du juste Problème : Pourquoi cette connaissance est-elle inégale ? [...]
[...] PLATON défend une conception pragmatique de la politique car le droit de mentir du gouvernement à pour finalité la conservation de l'État. Le gouvernant peut mentir au peuple dans l'intérêt de tous, mais un citoyen ne doit pas mentir car les incompétents ne mentent que pour eux-même (dans leurs intérêts). L'État doit être moral en visant la constitution d'une cité juste mais la reconnaissance du droit de mentir du gouvernant est injuste d'un point de vu démocratique. L'État doit être juste mais s'il décide lui-même de ce qui est juste, il n'est pas parfaitement moral. [...]
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