Le christianisme dans la Gaule Romaine - publié le 14/05/2009

Résumé du document

Le christianisme dans la Gaule Romaine, fiche de 6 pages en histoire des institutions



Pour un romain, le christianisme est une religion orientale. Il nait dans le royaume juif, contrôlé par les romains et également immergé dans la culture grecque. Au départ, les chrétiens ne forment pas une communauté organisée. Ils sont plutôt des petits groupes isolés. Très vite cependant, les textes grecs emploient un texte précis pour désigner ces groupes : les communautés chrétiennes sont désigné « ecclesia ». Ce terme est reprit au vocabulaire juridique. Il désigne en Grèce, l'assemblée des citoyens d'une citée (comme à Athènes). Les communautés chrétiennes sont plus que des groupes structurés, elles présentent une conscience politique. Les premières Eglises qui se structurent sont des églises orientales. On les rencontre à Antioche, à Damas, a Césarée. Ces églises gagnent l'occident, on les retrouve à Corinthe, à Smyrne, et finalement à Rome. Les institutions se dessinent, et au sein de l'empire romain, ces institutions vont commencer à attirer d'abord la méfiance, puis la haine des populations romaines

Extraits

[...] Un laïc peut donc être enseignant, gérer le patrimoine de sa communauté, et peut même parfois participer à l'élection d'un évêque. b. Les clercs Ce terme apparait plus tardivement. Il prend son sens définitif au 4ème siècle. Le mot de clerc vient de Kleros = héritage. En 394, saint Jérôme explique que les clercs sont appelés ainsi car ils appartiennent à l'héritage du seigneur. En 313, l'empereur Constantin accorde aux clercs l'immunité fiscale. Les clercs font juridiquement parti de ce qu'on appelle l'ordre clérical. Ils se définissent comme ceux qui ont reçu une ordination. C'est un rite de consécration. [...]

[...] L'empereur se présente dorénavant comme le représentant de D.ieu sur terre. L'alliance est donc profitable à l'empereur, mais ne signifie pas profusion. Le spirituel et le temporel doivent exister sans interférer l'un sur l'autre. Dans la réalité, l'empereur romain ne respecte pas cette séparation. Malgré l'alliance, l'empereur romain se montre agressif. Constantin intervient dans les questions de dogmes, mais il intervient aussi pour choisir les évêques. Les évêques se permettent cependant d'affronter l'empereur. Ils se mêlent des affairent de l'empire et critiquent la politique de l'empereur et son gouvernement. [...]

[...] Au 2ème siècle, un autre terme apparait qui va s'opposer à celui de laïc, le clerc. Une hiérarchie originelle qui va par la suite se complexifier Les laïcs et les clercs Si les chrétiens distinguent si tôt le clerc du laïque, c'est pour une raison fonctionnelle. Chaque chrétien remplit en effet une fonction particulière. Les chrétiens participent à la liturgie (célébration du culte). Mais certains exercent des fonctions de responsabilité dans la liturgie, des fonctions qui les distinguent des autres chrétiens. Au 3ème siècle, la distinction clerc/laïc est passée déjà dans le droit de l'église. [...]

[...] La reconnaissance du christianisme. Une reconnaissance qui va s'effectuer en 2 étapes : - Rome va admettre l'existence de la religion chrétienne - Rome reconnait la religion chrétienne comme religion d'état La licéité du culte chrétien reconnu par Constantin. Que restera t il de cet héritage romain. C'est en 312 /313 que les deux Empereurs Romains se réunissent à Milan où ils tiennent une série de conférence qui va engendrer la reconnaissance officielle du culte chrétien. Les biens confisqués lors de la persécution sont restitués et une politique de tolérance générale s'instaure dans l'empire. [...]

[...] Les persécutions que subit la religion chrétienne s'explique par la nature même de cette religion. A. Les causes des persécutions à l'encontre des chrétiens Dans les cités de l'antiquité, la religion revêt un aspect particulièrement important. Les D.ieux officiels de la cité apportent à celle-ci le salut et la puissance. Ils renforcent le pouvoir et le rendent sacré. Ainsi les cultes sont l'occasion d'assurer la loyauté des citoyens. C'est un moyen d'assurer la cohésion de la cité. Or, le christianisme est très différent des religions païennes. [...]