DARES Direction de l'Animation de la Recherche des Études et des Statistiques, protection de l'emploi, licenciement pour motif économique, temps de travail, analyse microéconomique, salarié
Le chômage est considéré comme une source d'externalités. Une externalité peut être comme un effet indirect d'un agent sur un autre, des effets qui ne sont pas pris en considération par le système de prix. Toutes les caractéristiques des biens ne sont pas considérées par le marché. L'idée est que les entreprises prennent des décisions sous-optimales dans la mesure où elles ne prennent pas en compte le coût collectif du licenciement. Le coût psychologique est engendré par la perte de l'emploi.
[...] Le plan est libre (pas imposé). Deux ou trois questions, faudra en choisir une. Modalités très proches si c'est en distanciel, dissertation plus longue (peut-être plus difficile) avec des documents. Exemples de sujets : offre de travail et arbitrage travail/loisir ; « Faut-il flexibiliser le marché du travail ? ». [...]
[...] Les estimations de l'impact de la LPE (politique de protection) sur le chômage sont très mitigées. Les conditions de l'OCDE : la LPE n'a que peu ou pas d'effet sur les hommes âgés, que sur certaines catégories de jeunes et de femmes, ce qui n'est pas significatif. Les résultats sont mitigés chez les vieux et les peu qualifiés. En définitive, il semble que Pierre Cahuc ne considère qu'un seul type d'effet. Or, il se trouve que théoriquement la protection de l'emploi peut également avoir un effet positif en temps de crise. [...]
[...] 1233-3 du Code du travail) Dominique Méda : malgré l'interdiction de licencier pour augmenter la productivité Le juge n'a pas le droit de se prononcer sur la forme du licenciement ni sur celle de la réorganisation. Le juge « ne peut se substituer à l'employeur quant au choix qu'il effectue dans la mise en ?uvre de la réorganisation ». Qui plus est, le Conseil constitutionnel protège la liberté de licencier de l'employeur au nom de la liberté d'entreprendre. Baisse du nombre de contestations de licenciements de 50% entre 1990 et 2008. [...]
[...] Ça peut créer une perte de compétitivité car on incite à utiliser que du travail peu qualifié or notre point fort compétitif c'est l'emploi qualifié (les employeurs ne sont incités qu'à avoir des salariés peu qualifiés et ils font très rarement voire pas du tout des formations). Cela peut freiner la progression salariale des travailleurs et des travailleurs non qualifiés : ils ne sont pas incités à se former. Cela peut créer une perte de compétitivité car en se focalisant sur les bas salaires, on incite à utiliser du travail peu qualifié. Le plus important c'est la destruction à moyen terme de la Sécurité sociale. Exam : dissertation (question dissertative) d'une heure et demie. [...]
[...] Régulièrement dans l'histoire politique en France sont proposés des contrats de travail plus flexibles, c'est-à-dire qu'il faut un contrat qui remplace le CDI avec plus de marge de man?uvre (c'est bien dans le sens de la rupture conventionnelle mise en place en 2008). La rigueur de la protection de l'emploi n'a pas d'effet significatif sur le taux de chômage. Une protection de l'emploi plus rigoureuse accroît la durée du chômage. Une protection de l'emploi plus rigoureuse diminue le taux d'emploi (Cahuc). La flexibilité n'a pas d'effet sur le taux de chômage mais sur le taux d'emploi. Est-ce que réellement la protection de l'emploi est rigide ? [...]
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