Dissertation de Philosophie: Être conscient de soi, est-ce être maître de soi ? (5 pages)
La conscience est une notion clé de la philosophie elle a été définie à de nombreuses reprises afin d'essayer de comprendre cet aspect de l'être humain, et l'être humain lui-même. Les hommes possédant un esprit dit « saint » sont conscients d'eux-mêmes. Mais cela implique-il qu'ils sont maîtres d'eux-mêmes ? Le fait de savoir ce qu'il se passe autour de nous, de savoir que nous pensons, d'être conscients de ce que nous faisons, voyons ou touchons fait-il de nous des individus possédant un total contrôle de nous ? S'il existe des cas particuliers où quelqu'un est conscient d'exister, mais n'a pas connaissance du « maître de soi », on sera amené à dire qu'il ne suffit pas d'être conscient de soi pour être maître de « soi ». On pourra alors affirmer qu'il n'a qu'une conscience partielle de « soi », et que si elle était totale il serait alors pleinement maître de « soi ». Pour que la conscience de soi soit perçue comme une maîtrise, qui il faudrait qu'elle relate d'une force, or elle apparaît comme une lucidité. Renoncer à la maîtrise de soi serait renoncer à la responsabilité et consentir à l'irresponsabilité totale, ce qui pose un problème moral. Mais cette maîtrise pose un paradoxe du « soi », car être maître de soi signifie aussi être maîtrisé par soi, et l'on comprend mal au départ comment pour un seul et même soi, il pourrait être à la fois le maîtrisant et le maîtrisé. Afin de répondre à cette question il convient, tout d'abord, d'éclaircir les principes de la conscience de soi et du monde qui nous entoure pour affirmer qu'elle est indispensable à la maîtrise de soi, il s'agira ensuite d'approfondir la maîtrise dite de « soi » et de montrer que seule, ne suffit pas pour atteindre la totale maîtrise de soi, et enfin pour finir, il conviendra de déterminer quelles sont les limites du conscient.
I) Conscience de soi
II) Maîtrise de soi
III) Limites de l'acte conscient
[...] La conscience s'avère donc être indispensable à la pleine maîtrise de soi. Des cas psychiatriques montrent que lors de leurs crimes monstrueux, ils ne sont plus en pleine possession de leur conscience, ou que leur conscience d'eux mêmes est faussée ou partielle. Certains actes faussés du quotidien traduisent des absences psychologiques dont on peut être victime, la conscience est absente et la maîtrise de soi s'atténue et qui ont des conséquences plus ou moins graves. II. Limites de l'acte conscient Les actes manqués, les lapsus, les rêves, les traumatismes refoulés, sont autant de phénomènes qui échappent à notre conscience, et qui se retrouvent dans le domaine de l'inconscient. [...]
[...] Toujours dans la même optique du rêve et de l'inconscient on peut prendre pour second exemple le phénomène de somnambulisme, qui va en faveur de la théorie du rêve. Il s'articule autour d'un comportement moteur survenant lors d'un éveil incomplet pendant le sommeil. Généralement limité à des déambulations il peut toutefois conduire à des actes plus dangereux pour celui qui est victime ou pour d'autres individus, le somnambule étant inconscient de son état, agit sans maîtrise de son environnement. On peut mettre en parallèle ces cas de somnambulisme avec ceux des malades mentaux, qui sont à l'origine d'actes qui peuvent s'avérer dangereux et indépendants de leur volonté Freud quant a lui instaure une méthode pour tenter de contrôler ces phénomènes il s'agit de La psychanalyse, elle apparait comme une méthode d'investigation de processus psychiques inconscients. [...]
[...] Conscience de soi Le terme de conscience est omniprésent en philosophie. On la définit comme une intuition qu'a l'esprit de ses états et de ses actes. Elle est une donnée, un élément fondamental de la pensée. On peut bien évidemment se référer au fameux Cogito, ergo sum de Descartes, je pense, donc je suis Selon Hegel la conscience de soi est une nouvelle modalité du savoir, c'est une connaissance de soi. En ce sens, elle est une pure tautologie, car la différence d'avec la chose ou l'objet se trouve abolie : je suis je La conscience de soi est donc le moment de la prise de conscience de l'identité de soi à soi- même. [...]
[...] Ces actes, ne traduisent t'ils pas pas une perte de maîtrise de soi de la part de leurs acteurs ? Les personnes commettant des crimes violents et étant atteints de forts troubles mentaux sont parfois jugées irresponsables de leurs actes devant la loi, ils sont internés subissent un traitement spécifique. Des études démontrent qu'au moment de leurs crimes, ces malades n'étaient maîtres de leur conscience. Certains malades comme par exemple les schizophrènes lors de crises subissent une grave confusion de leur conscience. [...]
[...] Mais cela implique-il qu'ils sont maîtres d'eux-mêmes ? Le fait de savoir ce qu'il se passe autour de nous, de savoir que nous pensons, d'être conscients de ce que nous faisons, voyons ou touchons fait-il de nous des individus possédant un total contrôle de nous ? S'il existe des cas particuliers où quelqu'un est conscient d'exister, mais n'a pas connaissance du maître de soi on sera amené à dire qu'il ne suffit pas d'être conscient de soi pour être maître de soi On pourra alors affirmer qu'il n'a qu'une conscience partielle de soi et que si elle était totale il serait alors pleinement maître de soi Pour que la conscience de soi soit perçue comme une maîtrise, qui il faudrait qu'elle relate d'une force, or elle apparaît comme une lucidité. [...]
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