Travail, Jules Simon, valeurs, L'Établi, Robert Linhart, La Fortune de Gaspard, Comtesse de Ségur, Joshua Ferris, émancipation financière, épanouissement, aliénation, déshumanisation, burn out
« La vie de l'Homme doit être une vie sans cesse occupée : le travail lui est aussi nécessaire et utile que l'oisiveté lui est nuisible et funeste ; les ressources que le travail nous donne sont immenses. Nos amis, nos parents, nous refusent-ils leur secours dans les besoins pressants ? Le travail nous met en état de pouvoir nous en passer et de ne devoir qu'à nous même notre humble sort ! Le travail est le vrai bienfaiteur de l'homme, il entretient l'aisance là où la dépendance régnait auparavant. Les richesses les plus justement acquises sont celles qui nous viennent par le travail » (Jules Simon, Le Travail, 1859).
À travers cette citation, il nous est donc donné de réfléchir sur la valeur du travail.
[...] Ainsi, nous avons donc pu considérer à quel point le travail est nécessaire pour vivre décemment dans notre société moderne puisque même ceux qui travaillent peuvent avoir des difficultés à joindre les deux bouts pour parler familièrement. Le travail nous éloigne de l'oisiveté qui peut être néfaste à l'individu. C'est grâce au travail également que nous pouvons espérer obtenir une certaine aisance. Cependant, le travail peut être aussi épuisant, déshumanisant dans notre société industrialisée, l'« ouvrier spécialisé » est assez emblématique de cette déshumanisation. Le travail peut également nuire à l'individu quand les conditions d'exercice professionnelles sont difficiles. [...]
[...] Problématique : Doit-on considérer le travail comme un moyen sain d'échapper à l'oisiveté et un moyen de subvenir à ses besoins en acquérant de manière honnête une indépendance matérielle fort appréciable ? * Dans un premier temps, nous pourrons donc envisager dans quelle mesure le travail est un moyen d'épanouissement et quelque chose de positif, ensuite, nous envisagerons de quelles manières le travail peut être vu sous un angle plus négatif, comme quelque chose d'aliénant voire de destructeur. I - Le travail, outil d'émancipation et d'épanouissement de l'Homme Le travail permet la réalisation de soi Un artisan qui réalise un meuble s'accomplit dans le travail qu'il exécute. [...]
[...] Doit-on considérer le travail comme un moyen d'échapper à l'oisiveté et de subvenir à ses besoins tout en acquérant une indépendance matérielle ? « La vie de l'Homme doit être une vie sans cesse occupée : le travail lui est aussi nécessaire et utile que l'oisiveté lui est nuisible et funeste ; les ressources que le travail nous donne sont immenses. Nos amis, nos parents, nous refusent-ils leur secours dans les besoins pressants ? Le travail nous met en état de pouvoir nous en passer et de ne devoir qu'à nous même notre humble sort Le travail est le vrai bienfaiteur de l'homme, il entretient l'aisance là où la dépendance régnait auparavant. [...]
[...] Le travail, machine d'aliénation et de destruction Le travail aliène l'individu Dans L'Établi de Linhart, nous pouvons constater à quel point l'ouvrier est déshumanisé. Dans une perspective marxiste, l'auteur analyse la façon dont l'ouvrier est dépossédé de son travail dans la mesure où il n'est qu'un maillon de la chaîne, à l'opposé de l'artisan qui lui, de bout en bout, maîtrise son ouvrage. Linhart fait partie de ces intellectuels qui à l'époque de mai 68 ont intégré des usines pour y étudier de plus près les conditions de travail des classes dites « dominées ». [...]
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