La sociologie des organisations - publié le 07/02/2014

Thèmes abordés

Sociologie des organisations, organisation, travail, Herzberg

Résumé du document

Au début du 20ème siècle, à Hawthorne, des contestations et des problèmes de qualité surviennent dans la Weston Electric Campagny. Cela tend à prouver la mise en échec du système taylorien. L'équipe de la structure fait alors appel à Elton Mayo et à son équipe de chercheurs, qui vont constituer deux groupes test d'ouvrières volontaires. On va faire varier les facteurs matériels (augmentation de la lumière…) et l'on constate qu'il n'y a pas de différence dans la production. Puis l'on fait varier les facteurs organisationnels (espace d'initiatives…) et les facteurs relationnels (échanges, communication…) et l'on constate une augmentation de la production et de la qualité.

Extraits

[...] Compétences exclusives : si un membre a des connaissances que tous les autres n'ont pas, ces derniers vont lui faire confiance. • La réunion Outil privilégié de communication. Trois fonctions dans une réunion : - Animateur - Secrétaire - Participants L'animateur de réunion : - Formule et rappelle les objectifs - Organise la réunion - Veiller à l'équité - Réguler, distribuer la parole - Veiller à la réalisation des objectifs - Lier les éléments, les classer, mémoriser - Médiation, ne jamais prendre parti. [...]

[...] Cela pose la question de la place du travail dans une vie ? Le travail a une place importante d'un point de vue objectif car c'est ce qui occupe le plus d'heures dans une journée après le sommeil. Le travail permet une identité sociale, et fait l'objet de représentations sociales (idées communes que l'on se fait d'une mère, d'un médecin Il n'y a donc pas qu'une dimension économique du travail Le groupe permet un sentiment d'appartenance, ce qui joue favorablement sur la qualité du travail. [...]

[...] Il légitime son travail en apportant des preuves de son fonctionnement (chronométrage et pense donc que son système est incontestable, que c'est le meilleur. Caractéristiques : - Division et répartition des tâches - Spécialisation (« the right man at the right place ») - Parcellisation du travail - Tests psychotechniques pour définir la place de chacun en fonction de ses capacités - Substitut le management de l'Homme par l'organisation des choses - Rationalisation de l'organisation du travail - « the one best way » : pour faire quelque chose, Taylor pense qu'il n'y a qu'une seule manière pour que celle-ci soit bien faite. [...]

[...] La confiance, la prise d'initiatives et l'augmentation de la maitrise de son travail, la diminution du contrôle des supérieurs, permettraient de redonner de la motivation aux ouvriers. • R.K Merton Il fait partie de l'école structuro-fonctionnaliste. Il explique que dans chaque organisation du travail, chaque individu est chargé d'une fonction manifeste (celle que l'on voit) et d'une fonction latente (implicite, invisible, mais qui pourtant existe). • Management participatif : On commence à consulter le personnel, et donc on sort totalement du taylorisme. On considère que le personnel a son mot à dire sur l'organisation du travail. [...]

[...] • Le groupe Il n'y a pas de travail sans groupe. A l'intérieur d'un grand groupe, on peut repérer plusieurs petits groupes. Il y a des normes implicites et explicites qui naissent et qui révèlent un caractère officiel et contraignant. Leader : personne dans un groupe qui agit sur celui-ci pour le conduire vers la réalisation ou non d'un objectif. Il y a toujours un leader dans le groupe, lequel confère des responsabilités au leader. [...]