Les nouveaux mouvements sociaux (NMS)

Résumé du document

Cette appellation désigne les mouvements post-matérialistes. Les mouvements matérialistes, ou " traditionnels", ont pour objet la défense des salaires, des statuts... Les mouvements post-matérialistes ont quant à eux pour objet la défense de valeurs. On défend des identités ou des idées marginales. Les mouvements les plus connus sont les mouvements Hippies, féministes, homosexuels ou encore écologiques. D'après le sociologue Alain Touraine, pour qu'il y ait NMS, il faut trois éléments :

- Le principe d'identité (conscience d'appartenance à un groupe)
- Le principe de totalité (tous les membres participent)
- Le principe d'opposition (opposition à des valeurs en place) (...)

Extraits

[...] Les mouvements citoyens ne sont pas très développés en France. Il s'agit de groupe de pressions exercées par des associations composées de citoyens. Leur but est d'influer sur les discisions prises par les gouvernements. Quelques exemples de groupes : Attac (Association pour la taxation des transactions financières à l'aide des citoyens). Il lutte pour la mise en place d'une taxe sur l'ensemble des échanges marchands de la planète. Il n'est pas contre le capitalisme, il souhaite la réforme du système. [...]

[...] Quels mouvements sociaux aujourd'hui ? Dans les années 1990, on voit apparaître des mouvements d'exclus, qui constituent une branches des NMS. Ils ne luttent pas, mais dénoncent, sensibilisent. Ces mouvements connaissent des problèmes de cohésion interne, d'identité collective. Prenons l'exemple des mouvements chômeurs réclamant le 13ème mois : par définition, ils regroupent des ouvriers chômeurs, des cadres chômeurs, des chercheurs chômeurs Outre le fait qu'ils sont chômeurs, rien ne les lie. On constate donc une certaine instabilité des mouvements. Pour garantir une certaine cohérence, ils s'appuient sur d'autres mouvements plus établis. [...]

[...] Les Nouveaux mouvements sociaux (années 1960 1970) Cette appellation désigne les mouvements post-matérialistes. Les mouvements matérialistes, ou traditionnels ont pour objet la défense des salaires, des statuts Les mouvements post-matérialistes ont quant à eux pour objet la défense de valeurs. On défend des identités ou des idées marginales. Les mouvements les plus connus sont les mouvements Hippies, féministes, homosexuels ou encore écologiques. D'après le sociologue Alain Touraine, pour qu'il y ait NMS, il faut trois éléments : - Le principe d'identité (conscience d'appartenance à un groupe) - Le principe de totalité (tous les membres participent) - Le principe d'opposition (opposition à des valeurs en place) Les NMS peuvent être caractérisés de communautés de lutte : leur but est la redéfinition de ce qui était normal jusqu'alors. [...]

[...] Elle regroupe quelques mouvements anarchistes et parfois extrémistes. Elle veut une révolution sociale et l'avènement d'une société sans classe et sans Etat. Certaines branches sont violentes, au point d'être décarrés illégales. Black Bloc. Il s'agit d'une association qui tente par tous les moyens d'introduire la violence dans les manifestations des groupes cités ci- dessus. Les membres portent une cagoule, et les affrontements sont d'une rare violence : ils peuvent détruire un quartier entier en quelques heures. Il s'agit de la branche extrême des extrémistes des altermondialistes. [...]

[...] Ce groupe rassemble tous les associations de Sans Leur marque distinctive est que leur cible d'attaque est le Parti Socialiste. En 2003, ils démontèrent les stands du PS présents sur le forum altermondialistes du Larzac. Ce groupe, de par ses méthodes déconcertantes face aux partis de gauche, n'a pas de place dans la vie politique démocratique française. Réseau intergalactique ou Glad. Il a pour objet, comme son nom l'indique, de rassembler et de coordonner les différents acteurs des conflits sociaux. Fondation Copernic et Sortir de la pensée unique. [...]