Harcèlement de rue, violences faites aux femmes, milieu carcéral, femmes, inégalités sociales
Ce corpus de textes est composé de trois articles sociologiques récents, qui traitent du sujet des femmes et de leur place au sein de la société. Pour cela, les auteurs, Caroline Gayet-Viaud, Coline Cardi et Michel Kokoreff, étudient à la fois le harcèlement de rue, la vie des femmes dans le milieu carcéral, mais aussi le contre-pied qu'elles utilisent en revendiquant leur colère sur les murs de la ville.
[...] Le harcèlement de rue et la thèse du continuum des violences - Caroline GAYET-VIAUD (2021) ; Le féminin maternel ou la question du traitement pénal des femmes - Coline Cardi (2009) ; Rage against the Machism - Michel Kokoreff (2023) - La place des femmes au sein de la société Ce corpus de textes est composé de trois articles sociologiques récents, qui traitent du sujet des femmes et de leur place au sein de la société. Pour cela, les auteurs, Caroline Gayet-Viaud, Coline Cardi et Michel Kokoreff, étudient à la fois le harcèlement de rue, la vie des femmes dans le mileu carcéral, mais aussi le contre-pied qu'elles utilisent en revendiquant leur colère sur les murs de la ville. [...]
[...] Coline Cardi « Le féminin maternel ou la question du traitement pénal des femmes », dans Pouvoirs, n°128, pp.75 à 86 Cet article est un extrait de la thèse de Coline Cardi, sociologue spécialiste de la déviance et du genre, qui s'interroge sur la dimension sexuée du processus pénal, à travers l'exemple des femmes, et plus précisément des mères, dans le milieu carcéral. Elle met en lumière les processus qui font que, même au sein de la prison, les femmes sont toujours soumises à une stigmatisation et à un contrôle social, déjà prégnant hors du milieu carcéral, mais qui tend à prendre des formes différentes. [...]
[...] La tribune signée en 2018 pourrait donc être perçue comme une banalisation des violences faites aux femmes si l'on s'appuie sur les travaux et la réflexion de la sociologue française. Cette réflexion est à mettre en lien avec le continuum des violences auquel Caroline Gayet-Viaud consacre une large partie de son propos. Liz Kelly est la première à définir le concept en insistant sur le fait qu'il est primoirdial de ne pas hiérarchiser des différents types de violences subies par les femmes. [...]
[...] Elle lie finalement tous les types d'actes violents dans l'idée globale de « relier les abus », en dehors de toute distinction hérarchique. Mais, de ce concept, Caroline Gayet-Viaud tire un nouveau constat ; le principe de continuum des violences peut être utilisé lorsque l'on évoque la notion d'incivilité. Dès lors, ces incivilités sont pénalisées en étant envisagées dans ce qu'elles pourraient représenter de plus grave ; ainsi, il n'y a pas de discontinuité dans les différents types d'incivilités. Le délit le plus mineur, s'il est impuni, mènera forcément au crime le plus grave. [...]
[...] Un bénéfice remis en cause lorsqu'elle met en avant ses déviances ; au c?ur de la prison, l'enfant est la priorité, ou plus précisément, la notion de protection de l'enfance. Puisque l'enfant n'est pas incarcéré, c'est un être libre qui ne doit ressentir ni la pression ni les injonctions du milieu carcéral. Néanmoins, le manque de nourrices présentes à l'intérieur des prisons empêche les femmes incarcérées qui sont mères de famille, de rejoindre des formations qui leur permettraient de s'extraire de la fonction maternante qu'est supposée endosser la femme, aux yeux de la société traditionnelle. [...]
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