Résumé du document
Contexte : Au 1er janvier 2004, la France comptait plus de 12,5 millions de personnes de plus de 60 ans (dont 6,9 ont plus de 70 ans). D'ici 2050, celui-ci devrait passer à 22,4 millions. Jusqu'à la fin du XIXème siècle, la prise en charge des personnes âgées ne donna pas lieu à des politiques publiques = solidarité intergénérationnelle et les hospices.
L'exode rural et l'urbanisation rendent difficiles les solidarités familiales ainsi que la création des assurances sociales, ce qui aura dès le début du XXème siècle une prise en compte plus organisée de l'Etat.
L'allongement de la durée de vie conduit à une double logique :
- Logique assurantielle avec la protection sociale (retraite puis retraite complémentaire pour les personnes ayant cotisées à un régime de sécurité sociale)
- Logique assistancielle qui se concrétise par l'aide social aux personnes âgées les plus démunies qui ne peuvent bénéficier d'une retraite, instaure le minimum vieillesse.
Les 1950 apparaissent les premières aides ménagères comme alternative aux hospitalisations.
Le rapport Laroque de 1962 sur la politique de la vieillesse, marque une étape décisive dans l'évolution de ces politiques en donnant priorité au maintien à domicile (aides ménagères, soins infirmiers,...) et humanisation des hospices transformés en structures de soins et d'hébergement et en développant les maisons de retraites.
Enjeux :
L'amélioration des soins et l'augmentation de la durée de vie amènent les politiques publiques à prendre en charge un nouveau risque : la dépendance.
La loi du 24 janvier 1997 instaure une prestation spécifique dépendance (PSD), vite remplacée par l'allocation personnalisée d'autonomie APA crée par la loi du 20 juillet 2001.
D'ici 2010, du fait de la convergence de plus en plus marquée des politiques publiques destinées aux personnes âgées et handicapées, (politique active de maintien à domicile), la Prestation de compensation du handicap devrait se substituer à l'APA.
politiques sociales = fonction des choix existants chez la personne âgée : le domicile avant l'hébergement
= fonction d'un moindre coût, limiter les hospitalisations, favoriser le maintien à domicile
Actions nationales à trois niveaux :
- Adaptation des lits d'hébergements (plan de solidarité grand âge) = doubler les places, nouvelle prestation et nouveau service de soins, développement de la prise en charge gériatrique.
- Prévention programme « bien vieillir » à destination des associations pour développer la pratique, renforcement des liens intergénérationnels
- Développement de la recherche dans le domaine des maladies dégénératives (...)
Extraits
Introduction : contexte et enjeuxQuestion 1 : Finalité ; objectif et axes fondamentauxQuestion 2 : Partenaires et leurs missions (acteurs, missions, dispositifs et lois connexes)Conclusion : question 3 : rôle de l'ASS