Restauration, Concile vatican I, religion, catholicisme, papauté, Église catholique, oecuménisme, syllabus pontifical, libéralisme, sécularisation, socialisme, pontificat, Pie IX, question romaine, Napoléon III, guerre prussienne, Constitution Pastor Aeternus, christianisme, Constitution Dei Filius, géopolitique
Le concile Vatican I, vingtième concile oecuménique, a été convoqué dans le contexte du malaise de l'Église face au Modernisme. Le dernier concile oecuménique avant celui-ci, celui de Trente, avait eu lieu trois cent six ans auparavant. Et depuis, l'Église avait subi l'épreuve des Lumières, celles du rationalisme, de la Révolution française et des autres révolutions. À l'ère de la Restauration, elle était aux prises avec celles de la sécularisation, du libéralisme et du socialisme.
[...] Le premier concile du Vatican (1869 - 1870) Introduction I. L'Église dans l'ambiance de la Restauration 1. Le libéralisme 2. Le catholicisme libéral 3. La question romaine 4. Le Syllabus II. Le concile Vatican I 1. La convocation et la préparation du concile 2. Les décisions du concile 3. [...]
[...] Par contre, le pape n'invita pas les princes chrétiens comme cela se faisait d'habitude ; autre innovation. Vatican I fut ainsi le premier concile libre d'ingérence séculière depuis Latran IV (1215). Cinq cardinaux désignés par le pape depuis 1865 avaient soigneusement préparé le programme du concile. Ils créèrent les cinq commissions préparatoires suivantes, chargées de mettre en forme les schémas à soumettre à l'assemblée pour examen et discussions : Commissions pour la doctrine, la discipline, les religieux, les missions et l'Orient, les relations Eglise-Etat. [...]
[...] Faute de temps, le concile a parlé du pape et non des évêques mais sans doute une théologie de l'épiscopat n'était-elle pas mûre. Ce manque de temps fut peut-être providentiel? » En dehors de l'infaillibilité dont le pape Pie XII n'a finalement usé qu'en 1950 pour définir le dogme de l'Assomption, « la primauté a favorisé la centralisation romaine, grandi le prestige et la puissance de la papauté au moment où celle-ci perdait son pouvoir temporel. Restait à concilier cette primauté avec le pouvoir des évêques. L'affirmation de la collégialité viendra à Vatican II. » (J. [...]
[...] L'origine de ces Etats remonte au pontificat de Grégoire le Grand (590-604). A la suite des invasions barbares en effet, les papes deviennent les souverains de fait de la ville de Rome et de la région environnante (Patrimonium Petri). En 756, ce territoire est officialisé par Pépin le Bref, roi des Francs, sous le pontificat d'Étienne II. En contrepartie de son sacre, Pépin garantit l'autorité temporelle du pape sur les territoires dits restitués, (c'est-à-dire repris aux Lombards qui les avaient envahis et rendus au Pape) après la 'fausse' donation de Constantin au IVe siècle. [...]
[...] Ce qu'il signale déjà dès 1817-1823 par son Essai sur l'indifférence en matière de religion. Dans cet ouvrage, il dénonce la philosophie des Lumières comme étant le vecteur de cette indifférence et s'attaque au Gallicanisme de l'épiscopat français. En 1830, les brimades politiques subies par l'opposition sous le règne de Charles X aboutissent à une insurrection parisienne les et 29 juillet dite Révolution de 1830. Cette insurrection apparaît comme l'expression de l'aspiration du peuple à la liberté. Lamennais et ses compagnons fondent alors un quotidien pour prendre part au débat en mariant catholicisme ultramontain et idées libérales. [...]
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