"Le vieil homme et la mer" d'Ernest Hemingway

Résumé du document

Roger Martin du Gard a écrit dans Le gout de vivre « L'existence toute entière est un combat ; la vie, c'est la victoire qui dure ». L'œuvre d'Ernest Hemingway illustre parfaitement ces propos du combat perpétuel de l'existence qui comme tout combat est parfois jonchée d'embuches et de défaites. Mais comme le démontre l'auteur de Le vieil homme et la mer, il peut parfois y avoir des victoires dans les défaites.

Ernest Hemingway est né le 21 Juillet 1899 à Oak Park d'un père médecin, chasseur et pêcheur. Il est issu d'une famille nombreuse mais aisée malgré tout. Pris des mêmes passions que son père il passa son enfance à la chasse et à la pêche. Il obtient son diplôme de fin d'études en 1917 et décide de ne pas poursuivre d'études universitaires. Il devient alors journaliste au Kansas City Star. La même année il s'engage dans la Croix rouge pour rejoindre le front en Italie. En 1918 il est blessé par un éclat de mortier et une rafale de mitrailleuse. Il est alors hospitalisé plusieurs mois à Milan et s'éprendra de son infirmière qui lui inspirera son premier roman : L'adieu aux armes qui ne sera publié qu'en 1929. Il rentre aux Etats-Unis après la fin de la guerre et y épouse Hadley Richardson. Il ne pense plus alors qu'à une chose : retourner en Europe. Il s'établit finalement à Paris en 1920 en tant que journaliste et rencontre Gertrude Stein qui lui inculque son style très dépouillé. Il fréquente beaucoup les milieux intellectuels.

Extraits

[...] Ce thème est cher à Hemingway, pour lui l'homme ne triomphe jamais tout à fait. Ce fatalisme est dû à ses souvenirs de guerre. Ici au-delà de la victoire ou de la défaite, ce qui importe c'est de forcer le destin, provoquer la chance. On est face à une représentation immense du courage au travers ce pécheur cubain qui vit l'enfer mais sans jamais exprimer la moindre plainte. Ce roman est ainsi une vision réaliste de la vie. C'est la représentation du combat contre soi-même, contre la souffrance physique : les mains qui brulent, le soleil qui ronge et la faim omniprésente. [...]

[...] La lutte sera encore très longue et douloureuse. Il va se battre jusqu'aux limites de ses forces. Plus les heures passent, plus l'espadon se laisse remonter. Finalement le vieux arrive à remonter le poisson et le ligote contre la coque de la barque. On remarque que contrairement aux pécheurs modernes, il admire l'adversaire qu'il a réussi à vaincre et ainsi respecte totalement son espadon. Ce poisson, ce n'est plus de l'argent potentiel : c'est une créature à qui le respect est dû. [...]

[...] Mais ce sens est très péjoratif quand le terme el mar est employé. Le vieux parle toujours de la mar qui est son grand amour. Il ne voit donc pas la mer comme sa source de revenus, son outil de travail. Ce serait plutôt la femme qu'il n'a pas et à qui il n'est jamais fait référence à travers les pages du roman. L'histoire d'amour qu'il partage dans le roman est celle qu'il vit depuis tant d'années avec la mer. [...]

[...] Mais comme le démontre l'auteur de Le vieil homme et la mer, il peut parfois y avoir des victoires dans les défaites. Ernest Hemingway est né le 21 juillet 1899 à Oak Park d'un père médecin, chasseur et pêcheur. Il est issu d'une famille nombreuse mais aisée malgré tout. Pris des mêmes passions que son père il passa son enfance à la chasse et à la pêche. Il obtient son diplôme de fin d'études en 1917 et décide de ne pas poursuivre d'études universitaires. [...]

[...] Mais les requins sont nombreux et rapides. L'espadon est donc rapidement plus qu'une arrête où ne restent plus que la tête et une queue immense. Un très court monologue marquant est engagé par le vieux demandant au poisson de le pardonner de n'avoir su le défendre des charognards. C'est à contrecœur que le vieux doit encore rentrer bredouille. Le chemin du retour lui est très éprouvant tant mentalement par la perte de son espadon que physiquement. Une fois le pied posé à terre, le vieux ne pense qu'à dormir et ranger son matériel comme il le fait habituellement. [...]