Les grands domaines de la sociologie

Résumé du document

Avant la révolution française, l'organisation sociale était pensée comme déterminée par les forces extérieures qui dépassent l'homme et la société. Ces forces transcendantes qui sont toujours extérieures transcendent les sociétés d'alors. On a besoin d'expliquer ce qui arrive, bien qu'on n'a pas toujours les moyens de l'expliquer, on en trouve un. Ex : la foudre, on n'a pas les moyens d'expliquer donc on dit qu'elle représente Zeus.
Le XIX° va être le moment de la révolution industrielle qu'on pourrait qualifier de période d'essor du capitalisme marchand, c'est-à-dire la mécanisation (science qui est matérialisée dans un outil qui accroit la puissance de l'homme dans un domaine) des procédés de fabrication.

Extraits

[...] Pourquoi la sociologie ? Elle nait d'un bouleversement d'une société traditionnelle vers une société industrielle, elle est intimement associée à des révolutions : - Politiques (révolution française) - Economiques (révolution industrielle) - Rationalisme o Au siècle on se rend compte que la terre tourne autour du soleil, ce qui implique que même si le monde existe et est inchangé depuis la nuit des temps, mais là on se rend compte que ce qu'on n'imaginait pas existe. C'est aussi le progrès C'est l'avènement de la science. [...]

[...] Ce bouleversement va continuer à chambouler l'organisation sociale. Il va introduire la notion d'anomie (=absence de normes). Dans le vocabulaire sociologie, l'anomie c'est l'idée d'un affaiblissement des mécanismes d'intégration sociale. On parlera d'anomie pour désigner le fait qu'une fraction de la population ne respecte plus les normes dominantes d'une société. Un des premiers grands travaux de Durkheim a consisté à se pencher sur le suicide. Il a montré que c'était quelque chose de social, comme quoi quelque chose de très intime peut être social. [...]

[...] Ces forces transcendantes qui sont toujours extérieures transcendent les sociétés d'alors. On a besoin d'expliquer ce qui arrive, bien qu'on n'a pas toujours les moyens de l'expliquer, on en trouve un. Ex : la foudre, on n'a pas les moyens d'expliquer donc, on dit qu'elle représente Zeus. Le XIX° va être le moment de la révolution industrielle qu'on pourrait qualifier de période d'essor du capitalisme marchand, c'est-à-dire la mécanisation science qui est matérialisée dans un outil qui accroit la puissance de l'homme dans un domaine) des procédés de fabrication. [...]

[...] La médecine expérimentale, introduite par Claude Bernard, veut qu'on fasse des expériences sur le vivant pour mieux le connaitre. On peut faire un parallèle entre la sociologie et la médecine = société est un ensemble d'institutions et la médecine s'intéresse à un ensemble d'organes. Instaure un pouvoir libérateur : avec les innovations on sait comment mieux faire, donc on a un savoir libérateur. (Gros prurit = démangeaisons, maintenant on sait qu'il ne faut pas se gratter, mais qu'on a quelque chose pour soulager) Notion d'accélération : Nous sommes de plus en plus agités. [...]

[...] Il propose donc la discipline morale et l'éducation comme remède. D'autres sociologues dans cette problématique de l'autorité ont distingué l'autorité traditionnelle (=militaire), charismatique l'aura d'une personne) et légale juridique). Jusqu'à aujourd'hui les sociétés tiennent grâce à l'articulation autour de l'autorité qui varie selon différents facteurs. L'autorité des sociétés démocratiques est comprise comme opposée à la contrainte par la force On sort donc de l'autorité de commandement. S'il y a aujourd'hui une crise de l'autorité c'est dans le sens d'une montée des critiques au nom des droits individuels contre les justifications arbitraires et les volontés de sur pouvoir (exagération de pouvoir) qui la sous-tendent que dans la dénonciation de son existence en temps que telle, autrement dit, on critique l'autoritarisme plus que le fait qu'il y ait une autorité. [...]