Cours de sociologie politique - publié le 09/05/2012

Thèmes abordés

Sources euroméditérannéennes, sociologie politique, sources euratlantiques, Kulturkampf, humanistes, constitutionalisme, légalisme

Résumé du document

La notion de culture s'appliquait à la culture des aliments. On avait déjà un prémices des évolution de ce terme car des le 18e on dit d'un homme qu'il est cultivé : celui qui a cultivé son esprit. Deuxième partie du 19ème : « kultur » en Allemagne : alimente l'idée du Kulturkampf : désir d'expansion allemande : mutation du mot qui devient dans le langage politique un peu synonyme de peuple et de civilisation et de race.
En France, ce mot de culture va être popularisé dans les 60's. André Malraux va inventer le mot de culture dans les villes : lieux ouverts à tous et le contenu dépendra des désirs de la population (danse, musique, arts divers). Depuis une 20aine d'années, on emploie ce mot de plus en plus dans les relations internationales et il prend une coloration qui le rapproche du terme de civilisation. 1993, l'article « le choc des civilisations » paraît de Samuel Huntington.

Extraits

[...] Pessimisme vis à vis de la chose politique. Il a cette idée que « le bien public requiert qu'on trahisse, qu'on mente et qu'on massacre ». Il n'a pas une haute idée de la politique. Il n'est pas un fanatique de la démocratie et reprend idée de Platon : il n'est pas normal que le peuple décide car il n'y connaît rien. A cette idée qu'il y a grand amour de soi et présomption. Partisan de la paix civile. Il est resté comme humanisme où dans un chapitre il parle des cannibales : livre 1 des Essais : on a découvert les mœurs très douces de ces indiens. [...]

[...] Sans loi pas de société durable. Pour lui la loi doit émaner du corps législatif : à l'époque de m le parlement est composé de juristes, de magistrats, non pas d'élus et ces magistrats font la loi (enregistre les édits royaux : les écrire). Quand il prône le corps législatif, Montesquieu ne pense pas à des élus de base mais à un corps de juristes. Il est resté dans les mémoires pour plusieurs raisons : différence entre la morale et la science : pour la morale, la loi peut dire que toute personne qui a emprunté doit rendre mais si on emprunte une arme à un fou il ne vaut mieux pas la rendre = il n'y a pas de vérité absolue en morale comme il y a en science. [...]

[...] Remontée de la culture euro-méditerranéenne. CHAPITRE 1 : LES HUMANISTES Dans cette notion d'humanisme, on a l'idée d'un recentrage sur l'humain apres la période médiévale très tournée vers D. On a une préoccupation plus grande de l'humain, du corps humain. Préoccupations sur l'éducation des enfants, la diversification de l'éducation. On désigne des savants qui ont fait leurs humanités : les arts et les lettres : le droit. On va désigner des gens qui ont une vaste culture et qui vont beaucoup écrire, enseigner, et marquer leur époque par leur prise de position par rapport au progrès scientifiques de l'époque et dans les guerres de religion. [...]

[...] Va emprunter aussi idée de conscience de soi et l'auto émancipation : la pensée devenue volonté peut transformer le monde. Importance de la volonté. Marx empruntera aussi à Platon d'une part vision utopique de la société : refaire une société intégralement : refonte totale de la société et emprunt de la réalité de l'idée : quelque chose qu'on conçoit. Ce qui va alimenter son matérialisme : il faut concrétiser quelque chose du domaine de l'idée. Pour lui la philosophie ne peut pas être que spéculative, il récuse la philo d'avant lui qui était une idéologie bourgeoise. [...]

[...] Autrement dit, la loi doit avoir un aspect général, ce qui l'oppose à ce qu'on appellera les privilèges (la privata lex en latin). Aristote dit « la loi n'est pas faite pour les intérêts particuliers de quelques uns. Elle ne doit pas non plus être faite soit au bénéfice uniquement des plus riches, soit au bénéfice uniquement des plus pauvres ». C'est une mise en garde à la pratique démocratique. On trouve également l'idée d'un droit humain (d'une loi) qui a avant tout une notion de partage chez Aristote. [...]