MEEF Métiers de l'Enseignement de l'Éducation et de la Formation, illettrisme, évolution sociétale, connaissance, Le Monde de l'éducation, Bernard Lahire, Alain Bentolila, Jacques Fijalkow, évolution des connaissances, France, éducation, autonomie, scolarité
À travers leurs articles, Alain Bentolila, Jacques Fijalkow, Bernard Lahire et un auteur inconnu ayant publié dans Le Monde explorent ce phénomène en mettant en avant ses causes et conséquences, tout en examinant l'impact de l'illettrisme sur les individus et la société et en remettant en question la sensibilisation faite sur ce défi qui constitue un obstacle majeur pour l'accès à l'éducation et à l'autonomie.
[...] De manière générale, la prise de conscience collective et l'action concertée demeurent les piliers pour surmonter l'illettrisme et permettre à chacun de s'épanouir à travers le pouvoir transformateur de la lecture et de l'écriture. [...]
[...] Conclusion Ainsi, à travers les quatre articles étudiés, il est possible de se demander en quoi l'évolution sociétale et des connaissances à permis de faire changer les points de vue sur l'illettrisme en France et en quoi ces évolutions impactent-elles les personnes concernées ? Les apports des auteurs amènent dès lors à penser que l'illettrisme est aujourd'hui devenu un problème central dans notre société, malgré une complexité dans sa définition et des causes mal, voire non identifiées. Cependant, tous s'accordent sur le fait que l'illettrisme, que son importance soit réelle ou liée à une stratégie médiatique, engendre de nombreuses conséquences sur le quotidien des individus, d'un point de vue personnel, social, familial et professionnel. [...]
[...] Cette mise à l'écart est d'autant plus accentuée du fait que l'illettrisme va être un obstacle à l'accès à des formations et à l'insertion professionnelle des individus, ce qui va renforcer la mise à l'écart des personnes confrontées à cette problématique, comme le rappellent Bentolila et Bernard Lahire. Cette situation engendre alors, en plus des conséquences citées précédemment, des répercussions sociales et psychologiques, ce qui n'aide pas les personnes à chercher à se sortir de cette situation en apprenant ou réapprenant à lire et à écrire. [...]
[...] En lien avec cette idée, Alain Bentolila désigne les personnes illettrées comme étant des individus qui ont su, ou commencé à apprendre, lire et écrire, mais qui ont renoncé à utiliser le pouvoir que lui confère l'utilisation de la langue. Cette idée d'apprentissage est reprise dans la définition de Jacques Fijalkow pour qui une personne illettrée est une personne mal ou non scolarisée. A contrario de ces premières définitions, Bernard Lahire définit l'illettrisme d'un point de vue plus négatif : pour lui, cela serait surtout un néologisme inventé dans les années 1970, créant de nombreux amalgames. [...]
[...] Les causes de l'illettrisme selon les auteurs L'article « Illettré pourquoi ? » décrit les causes de l'illettrisme comme incertaines, mais il y aurait néanmoins un impact inévitable de l'environnement familial, social et culturel. En accord avec ce fait, Alain Bentolila ajoute l'idée que même si les causes sont incertaines, il est certain que ce fléau ne provient pas de l'environnement social et culturel. En parallèle avec d'éventuels facteurs socio-économiques et familiaux, pour Jacques Fijalkow, l'illettrisme serait aussi, voir surtout, lié à un mauvais accès ou à un défaut total d'accès à l'éducation. [...]
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