Psycholinguistique cognitive, Brigitte Marin, Denis Legros, processus langagier, linguistique, compréhension, rédaction, psycholinguistique, cognition, connaissance, neurotransmission, activité cognitive
Sur la thématique des processus langagiers, le but du document est de répondre aux questions ci-dessous à partir de l'ouvrage Psycholinguistique cognitive de Brigitte Marin et Denis Legros (2008) :
Question 1 : Quelle est la différence entre la microstructure et la macrostructure textuelle ?
Question 2 : Comment peut-on évaluer les difficultés de compréhension de récit ?
Question 3 : Expliquer la différence de traitement dans l'activité de rédaction chez les novices et chez les experts.
[...] Question 3 : Expliquer la différence de traitement dans l'activité de rédaction chez les novices et chez les experts. Quelle que soit l'activité, sa pratique régulière forge le corps, le cerveau et la neurotransmission, ainsi que toutes les activités cognitives pour elles-mêmes et entre elles pour que cette activité soit à moindre coût cognitif, mais aussi qu'à terme il soit possible d'exceller dans la pratique de celle-ci. En ce qu'il s'agit de l'activité de rédaction, c'est aussi le cas. D'un point de vue connexionniste, les réseaux neuronaux sont renforcés par le fait de pratiquer régulièrement cette activité rédactionnelle. [...]
[...] Bibliographie : Marin, B., & Legros, D. (2008). Psycholinguistique cognitive. De Boeck Supérieur. [...]
[...] Question 2 : Comment peut-on évaluer les difficultés de compréhension de récit ? Historiquement, les difficultés de compréhension de récit ont été évaluées sous divers modèles scientifiques, l'un des premiers fut le modèle développemental à étapes, qui remettait elle-même en cause celle de Smith (1980). La théorie modulaire est désormais désuète du fait qu'elle ne prenait pas en compte la dynamique des interactions de l'activité cognitive. Aujourd'hui nous parlons de modèles interactifs qui prennent en compte tout le contexte (le sens, le code phonologique, l'oral). [...]
[...] Dans cette dernière, les informations sont prélevées telle quel par le protagoniste débutant. En revanche, la « knowledge transforming strategy », celle de l'expert, traite l'écriture au niveau du sens, que l'expert perçoit et qu'il s'approprie, tout en s'effaçant? En conclusion, la différence se situe en termes d'insuffisance de connaissances sur le domaine d'inspiration à rédiger. L'expert a davantage de connaissances en mémoire que le novice, et ses connaissances permettent de nourrir son texte. Mais aussi parce que le novice et l'expert ne fonctionnent pas de la même manière. [...]
[...] Et c'est justement pour construire la signification globale du texte que la macrostructure entre en compte. Au-delà de passer des tests cognitifs qui peuvent par exemple évaluer l'attention, ou d'autres fonctions cognitives en lien avec le langage, afin de prévenir de potentiels risques de dyslexie, ou d'autres troubles, il convient également d'identifier et d'analyser les représentations ainsi que les processus de construction de ces représentations dans les processus langagiers, textuelles, de lecture. Car ces derniers sont ceux qui peuvent faire défaut lors de la compréhension d'un récit. [...]
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