Le leadership en psychologie - publié le 25/06/2009

Résumé du document

Le pouvoir est associé à l'influence maximale que quelqu'un peut avoir sur d'autres personnes. Dans un groupe, les membres n'ont pas tous le même statut : les leaders apparaissant, entraînant des enjeux de pouvoir, d'autorité... Le statut spécifie le poids qu'occupent les uns par rapport aux autres. Le rôle englobe les attitudes et les comportements que le groupe assigne à toutes les personnes qui occupent le même statut. Le rôle est l'aspect dynamique du statut. Le leadership est un processus et une propriété (...)

Extraits

[...] Le rôle est l'aspect dynamique du statut. Le leadership est un processus et une propriété : Un processus car il consiste à utiliser une influence non coercitive (obliger) pour diriger et coordonner les actions des membres d'un groupe afin de réaliser des objectifs. Une propriété car il est l'ensemble des qualités et des caractéristiques attribuées aux membres qui exercent avec succès cette influence et cette capacité de mobilisation. On distingue deux grandes dimensions du leadership : Efficacité du groupe, la réalisation de son but et tout ce qui peut être mis en œuvre pour qu'il réussisse sa tache et atteigne ses objectifs. [...]

[...] Le leader idéal est estimé par tous les membres du groupe. Il développe avec eux des relations interpersonnelles chaleureuses. Il les écoute et leur permet de participer aux décisions. Il est tolérant et sensible aux conflits qu'il essaye d'infléchir et de réguler. Ses initiatives sont structurantes. Il gère les relations entre les membres et définit les procédures de travail dans le groupe. Sa présence est un facteur de motivation et d'engagement. Pour conduire un groupe et assurer l'efficacité de ses actions, le leader propose des buts, définit les problèmes, reflètent les idées et les suggestions des membres du groupe, et cherche à réaliser l'accord de tous. [...]

[...] Le compromis, les sujets sont moyen partout. En règle générale, on oppose souvent le style autoritaire au style démocratique (ou libéral, participatif, permissif). Le style autoritaire renvois traditionnellement au modèle de l'autorité. Il se caractérise par une centration sur la tache et par le fait que la définition des objectifs, les prises de décisions, les actes de planifications et d'organisation du seul leader. Le style démocratique correspond à une centration sur les individus et sur les rapports tache, individus. Il se caractérise par la prise en compte des idées et des attentes des partenaires, dans un effort d'intégration des besoins individuels et des objectifs collectifs. [...]

[...] Comportements démocratique : se sont les comportements de l'entraîneur qui permettent une plus grande participation des membres aux décisions en rapport avec les membres du groupe, les méthodes, tactiques, pratiques du jeu. Comportements autocratiques : les comportements de l'entraîneur impliquent l'indépendance et l'autonomie dans les prises de décisions. L'entraîneur est distant des athlètes, insiste sur son autorité personnelle dans son travail et avec eux. Il n'incite pas les athlètes à faire des suggestions. Le support social : les comportements de l'entraîneur sont caractérisé par l'intérêt pour le bien être individuel des athlètes, l'atmosphère positive du groupe et pour des relations interpersonnelles chaleureuses entre les membres. [...]

[...] Aucun comportement de leadership ne présente une relation significative avec la performance individuelle, ce qui entraîne que les joueurs ne perçoivent pas le comportement particulier de l'entraîneur Il n'y a pas de corrélation entre la performance et le style de leadership. La dernière étude est celle de D'Arripe-longueville, Fournier, Dubois, en 1998, sur les judokas à haut niveau. On remarque que le style de l'entraîneur est autoritaire et qu'il comprenait 6 stratégies : Stimuler les rivalités interpersonnelles. Provoquer verbalement les athlètes. Jouer l'indifférence. Entrer en conflit direct avec les athlètes. Développer une cohésion d'équipe spécifique. Montrer ses préférences. Quand a eux, les athlètes avaient 5 stratégies : Diplomate. [...]