Devoir de mémoire et la loi, fiche de 9 pages en philosophie et culture générale
Un vif débat sur les lois dites « mémorielles » a été ouvert en France par la loi de 2005 évoquant le « rôle positif de la présence française outre-mer ». Il a rebondi en 2006 avec une proposition de loi visant à réprimer la négation du génocide arménien. Peuvent-elles établir une vérité historique ? N'incitent-elles pas à une « guerre des mémoires » ? Ne remettent-elles pas en cause les frontières entre histoire et mémoire ? Faut-il les abroger
[...] Son site internet est d'ores et déjà actif. Pour concourir au travail de mémoire sur la guerre d'Algérie et la période de la décolonisation, l'Etat a décidé en 2001 de construire un Mémorial de la guerre d'Algérie. Une journée d'hommage national aux harkis est prévue les 25 septembre de chaque année et les archives publiques sur cette période ont été ouvertes aux historiens. Voulu par le Président de la République, François Mitterrand, le monument du Vel'd'Hiv' est inauguré, le 17 juillet 1994, en commémoration de la rafle de juifs survenue en 1942 au vélodrome d'hiver à Paris. [...]
[...] Une deuxième pétition voit le jour en décembre 2005. Liberté pour l'histoire la pétition lancée par 19 historiens réclame cette fois l'abrogation de l'ensemble des lois dites mémorielles, non seulement la loi du 23 février 2005, mais aussi celle du 21 mai 2001 (loi Taubira reconnaissant la traite et l'esclavage en tant que crime contre l'humanité), du 29 janvier 2001 (reconnaissance du génocide arménien) et du 13 juillet 1990 (loi Gayssot réprimant la négation du génocide des juifs). Cette pétition fait suite à l'assignation en justice de l'historien Olivier Pétré-Grenouilleau (auteur de "Les traites négrières. [...]
[...] En 1995, la cérémonie commémorative fut l'occasion pour le nouveau Président de la République, Jacques Chirac, de prononcer un discours inédit : il reconnaissait la responsabilité de l'Etat français dans la mise en œuvre de la "Solution finale" contre les Juifs. [...]
[...] N'incitent-elles pas à une guerre des mémoires ? Ne remettent-elles pas en cause les frontières entre histoire et mémoire ? Faut-il les abroger L'alinéa 2 de l'article 4 de la loi du 23 février 2005 portant reconnaissance de la Nation et contribution nationale en faveur des Français rapatriés a été l'élément déclencheur du débat autour des lois dites mémorielles En prévoyant que les programmes scolaires devaient reconnaître en particulier le rôle positif de la présence française outre-mer, notamment en Afrique du Nord cette disposition soulevait la question de la mise en concurrence des mémoires, ici celle des rapatriés et celle des anciens colonisés, ainsi que la question de la pertinence de lois établissant une vision de l'histoire. [...]
[...] La question de l'efficacité de ces dispositifs est en débat. De la loi de 2005 au débat sur les lois mémorielles Le 23 février 2005 est promulguée la loi portant reconnaissance de la Nation et contribution nationale en faveur des Français rapatriés, dont l'article 4 prévoit notamment que les programmes scolaires reconnaissent en particulier le rôle positif de la présence française outremer Un mois plus tard, une pétition d'historiens intitulée Colonisation : non à l'enseignement d'une histoire officielle est publiée dans Le Monde (25 mars 2005). [...]
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