Master journalisme, médias, reportage, journalisme narratif, presse écrite, information, presse francophone, sciences de l'information et de la communication, littérature, Manifeste, récit, mook, fact-checking, fast news, lectorat
Au XIXe siècle, le reportage français prenait un nouveau tournant. Celui du récit, de l'immersion. De grands écrivains ont pris la plume pour raconter des histoires réelles. Un âge d'or atteint dans les années 1920/1930. Mais avec l'essor du web, d'Internet et des réseaux sociaux dans les années 2000, la littérature du réel s'est essoufflée en France. La création de nouvelles revues narratives dès la fin des années 2000 devient un remède de l'infobésité. Les journalistes et les lecteurs reprennent le temps d'écrire et de lire les informations. La tradition du grand reportage à la française retrouve une place importante. Mais seulement, arrive-t-elle à survivre dans une société bousculée par la rapidité des informations, par les nouvelles qui fusent en ligne ?
[...] Jouant sur les émotions, les sensations et en humanisant le récit, l'écriture littéraire en ligne reste un atout pour rendre compte du réel. En parallèle, le livre-enquête reste un fondamental du journalisme littéraire. Florence Aubenas, Emmanuel Carrère, Jean Rolin et tant d'autres, s'adonnent à la littérature du réel pour rendre compte de ces histoires vraies qui nous entourent. Une manière à la fois pour l'auteur de prendre le temps d'enquêter et à la fois pour le lecteur de suivre la vie des personnages sur un temps plus long. [...]
[...] L'écriture narrative est centrale dans le reportage du journaliste. Parmi les procédés littéraires : l'ironie. « Abel Jebahi, le gérant du Pilon - le bar en question - a un accent du Var, des lunettes, une barbe poivre et sel et une dent contre le maire de Torcy. » (R. Kefi p. 62) Sophie Desmoulin, relève, dans son article « L'ironie dans les grands reportages d'Albert Londres : analyse d'une stratégie argumentative » (2016), que l'ironie est une stratégie et « une arme redoutable » pour séduire et convaincre les lecteurs. [...]
[...] ? Papier ? Web ? Les deux A quelle fréquence ? ? Trois fois par semaine ou plus ? Deux fois par semaine ? Une fois par semaine ? Deux fois par mois ? Une fois par mois ? Moins d'une fois par mois Si non, pour quelles raisons ne consommez-vous pas de médias littéraires ? -Plusieurs réponses possibles - ? [...]
[...] Le milieu du XXe siècle signe la publication de reportages au long cours3 dans les magazines tels que Marie-Claire ou Elle. « Au XXe siècle, avec le développement des transports et des médias, les grands reporters allaient là où les lecteurs ne pouvaient pas aller. Ils permettaient de découvrir des réalités qui étaient lointaines. Le journaliste était le guide. Celui qui allait nous ouvrir les yeux sur des réalités qui étaient inaccessibles », relate Isabelle Meuret, docteure en philosophie et lettres et spécialiste du journalisme littéraire4. [...]
[...] Mais je pense que c'est la question dans tous les médias indépendants. Comment arriver à briser une sorte de plafond de verre pour qu'on nous connaisse ? On regarde ce que font les autres médias. On fait des partenariats. On pense peut-être avoir une chronique dans un autre média indépendant pour profiter de leur visibilité comme Le 1 ou Social terre ou Zadig. Il faut faire des ponts avec des gens qui sont plus connus que nous, mais il faut avoir quand même des idées. [...]
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