Nos pratiques de recherche changent-elles selon les contextes de production ou les individus qui effectuent une recherche universitaire et scientifique ?

Thèmes abordés

Recherche scientifique, recherche universitaire, objectivité, réfutabilité, Master 2 Information-Communication, travaux de recherche, thèse, doctorat, SIC Sciences de l'Information et de la Communication

Résumé du document

Consignes : "Alors que vous vous intéressez au monde de la recherche (intention de poursuite vers un Doctorat après votre Master 2 et donc préparer une thèse par la suite), dans un écrit de réflexion de 4 pages, et grâce notamment à ce que vous avez pu assister au cours de votre Master 2 (séminaires, présentation thèse et travaux de recherches), vous devez montrer et décrire votre rapport au monde de la recherche (votre vision, définition de ce qu'est « la recherche », ce que ça implique, ce que ça apporte, ce que ça vous inspire, etc.)".

Extraits

[...] Conclusion Durant notre analyse, nous nous posions la question la question de savoir si nos pratiques de recherche changeaient selon les contextes de production ou les individus qui effectuent une recherche universitaire et scientifique. Suivant notre propos, nous pouvons affirmer que les pratiques de recherche sont imbriquées dans les rapports à l'objectivité mais aussi à la subjectivité du chercheur. La fiabilité d'un travail académique dépend donc de plusieurs facteurs internes (la psychologie du chercheur) ou externes (le contexte social) mais il reste que l'innovation et le principe de réfutabilité d'une théorie demeurent des invariants dans l'élaboration d'une recherche académique. [...]

[...] Nos pratiques de recherche changent-elles selon les contextes de production ou les individus qui effectuent une recherche universitaire et scientifique ? Sujet : Le rapport à la recherche Introduction Décrire notre rapport au monde de la recherche, c'est avant tout formaliser une sorte de mise à distance qui peut permettre de discuter des méthodes que nous souhaitons employer et qui permettront d'obtenir des résultats, qu'il soient souhaités ou non. Dès lors, notre propos n'a pas la vocation d'être une sorte de « tribunal » de la de la recherche ou de la science. [...]

[...] Elle permet une distinction du sujet et de l'objet. En ce sens, nous pouvons émettre que l'observation via l'empirisme dans une recherche peut permettre l'objectivité complète. En effet, quand on décrit, on utilise des théories qui restent implicites, des théories intériorisées. Observer c'est donc structurer un modèle théorique. On ne peut concevoir que ce que l'on a été préparé à concevoir et d'interpréter. Finalement, cela reste une démarche active. Pour résumé notre propos, un chercheur ou un aspirant-chercheur se doit d'être actif, imaginatif, voir même créateur. [...]

[...] Si cette méthode n'est pas utilisée, la recherche peut être considérée comme qualitative, via l'utilisation de données comme des entretiens, des données empiriques (des comptes rendus d'observation) et évidemment des sources contenus dans des ouvrages scientifiques sur le sujet. L'idée de «fiabilité» est importante lorsqu'on envisage une recherche scientifique. En ce sens, Un aspirant chercheur ne peut jamais être sûr de soit et doit sans cesse utiliser son temps à passer en revue les recherches et résultats rapportés par d'autres chercheurs. Un aspirant chercheur doit apprendre à reconnaître quelles sources sont de nature scientifique et quelles sources ne respectent pas ces normes. En effet, établir un rapport à la recherche c'est essentiellement interroger la validité des savoirs. [...]

[...] Cela est particulièrement pertinent pour les projets basés sur le travail où les chercheurs se penchent sur leur propre organisation, groupe ou communauté. II. Le principe de la réfutabilité Dès lors, dans le monde de la recherche le principe de réfutabilité doit rester la norme afin de distinguer le savoir scientifique de l'idéologie. En effet, il faut rappeler ici l'importance de la démarche scientifique où la réfutation d'une théorie reste importante selon où se positionne le chercheur. Ensuite, il nous faut insister sur un autre point crucial, c'est celle de la dimension psychologique du travail scientifique. [...]