La modernité politique - publié le 20/09/2013

Thèmes abordés

Modernité politique, pouvoir politique, christianisme, répartition des pouvoirs, art de la politique

Résumé du document

La démocratie tellement habituée qu'on ne pense pas à s'interroger sur d'autres formes consensus quasi unanime. On ne craint pas un ébranlement de la démocratie : une évidence.
Mais problème relativement complexe et fragile.
- Liberté : expression, religieuse, circulation, de penser, propriété, opinion
Dans démocratie : totale sans limites.
Ensemble de droits et devoirs
- Egalité : à la naissance, face à la justice, des sexes, des chances
Absence de discrimination.
- Fraternité : relève de la morale, solidarité par redistribution, sécu.
Démocratie : A. Lincoln pouvoir pour le peuple.
Le peuple gouverne ?
Est-ce la totalité de la population ?
Enfants-femmes pauvres/riches

Extraits

[...] Une sorte de force vital, de puissance qui s'exprime qui révèle la dimension de la politique. La politique n'a pas alors à se reposer sur des principes, sur un idéal, elle peut être irrationnelle. On peut évoquer différentes techniques dans l'exercice du pouvoir : -Les hommes font preuve d'une très grande versatilité dans leur jugement, ainsi l'exercice du pouvoir repose sur le paraître (sur la capacité de jouer sur l'image). L'image que donne le prince à son peuple doit être suffisamment large pour qu'il puisse prendre des décisions qui vont à l'opposée les unes des autres. [...]

[...] La société repose sur la conflictualité. En toute cité on trouve ces deux humeurs contraintes : le peuple n'aime pas être commandé, ni opprimé par les grands, les grands désirent commander au peuple et de l'opprimer Le rôle du prince, c'est de maintenir cet équilibre précaire entre les intérêts divergents, c'est de canaliser cette conflictualité sinon elle devient conflit. Pour parvenir à maintenir cette conflictualité le prince dispose de la nature de l'Homme (bestial et humain). Il a 2 instruments : la force pour le côté bestial et pour le côté humain les lois. [...]

[...] Sciences des lois de la nature qui peuvent être appliquées par des techniques . Machiavel considère que dans la politique le comportement humain obéit à des lois de la nature et à partir de cette connaissance on peut en tiré des techniques di gouvernement des hommes. La politique est une question technique pour lui à il ne faut pas s'interroger sur le meilleur régime mais sur la meilleur efficacité de la politique, donc question de l'efficacité ? Pas question de volonté divine : dans l'instabilité des régimes mais c'est la nature des choses. [...]

[...] Pas de sciences possibles = ensemble de techniques. Par l'exercice de la prudence. Le propre de l'Homme prudent, c'est d'être capable de délibérer correctement sur ce qui est bon et avantageux pour lui-même Homme prudent= homme qui utilise sa raison, qui réfléchit. La prudence ne s'enseigne pas il faut qu'elle soit éprouver. Homme politique doit faire preuve de prudence. Du fait de la particularité des événements humains donc importance d'avoir hommes prudents au sein d'une communauté La loi est toujours quelque chose de général et il y a des cas d'espèces pour lesquelles il n'est pas possible d'appliquer un énoncé général qui s'y applique avec rectitude L'homme qui est doué d'excellence politique doit faire présence de qualités particulières : - Devant la contingence des événements doit prendre le meilleur. [...]

[...] La fin c'est éviter le conflit. L'ambition politique ne doit pas s'embarrasser de scrupules. L'exploitation des 3 moyens ne révèle pas d'un savoir scientifique mais de certaines aptitudes que détient le grand Homme Politique. A. La fortuna et la virtù La réalité humaine se caractérise par l'instabilité car ils sont soumis à la fortuna (perte naturelle des choses) Si on laisse la fortuna = dissolution de toutes choses Illustration : un fleuve c'est tranquille, c'est dans son lit mais soudain une crue, des pluies le font sortir de son lit à même chose pour la fortuna Les hommes politiques doivent posséder la virtù. [...]