Capitalisme socialisme et démocratie, Schumpeter, capitalisme, théorie marxiste, destruction créatrice, économie politique, sociologie, théorie du monopole, monopolisme, socialisme, chômage, industrialisation
Joseph Schumpeter fait partie des grands économistes politiques qui ont mobilisé plusieurs disciplines, telles que la sociologie (influencé par les travaux de Max Weber et de l'école historique allemande) et l'économe (l'école autrichienne, notamment, puisqu'il a suivi lorsqu'il était étudiant à l'université de Vienne les enseignements de Menger).
[...] Or, contrairement à ce qu'énonce l'école marxiste, la grande entreprise, banque, finance a eu peu d'influence en matière d'impérialisme économique et de protectionnisme. Ils ne font que suivre la politique de l'Etat Schumpeter critique également à cette occasion les classiques concernant leur explication du protectionnisme. Mais il considère leur théorie supérieure à celle marxiste. Ils expliquent en effet, le protectionniste par la pression des grandes firmes à maintenir un prix inférieur au niveau d'équilibre. Schumpeter affirme que la destruction du capitalisme conduit à l'émergence du socialisme. [...]
[...] (iii) organisations (fusion de firmes) et nouveaux marchés et flux commerciaux. Dans le chapitre Schumpeter s'intéresse si le régime capitaliste a favorisé (ou non) ses performances (mesurée par le taux d'accroissement du produit). Il défend ainsi le système capitaliste qui institue l'entreprise privée et l'entrepreneur, animé par le goût du risque. Les Principes de Marshall (1890) et les Lectures de Wicksell (1901) sont deux ?uvres auxquelles Schumpeter se réfère en raison de leur influence (il admire aussi Walras et du côté américain, Clark, I. [...]
[...] Cette dernière coordonne en effet des analyses à la fois sociologiques et d'économie politique. De plus, l'argumentaire marxiste interprète et prend en compte les faits, évènements, exemples historiques (guerres, révolutions) et les institutions sociales (contrat, nature de l'Etat) qui sont dans un tel cadre des variables (et non des données) expliquées en termes de lutte de classe, exploitation et révolte. Dans ce contexte, la politique est déterminée par la structure du système économique. La théorie des classes et celle de l'accumulation sont au c?ur de l'analyse marxiste. [...]
[...] Toujours à l'encontre des classiques, Schumpeter considère que leur théorie est « un château de carte » n'arrivant pas à prouver leurs intuition (en particulier le fait que la recherche du profit maximum et la tendance au rendement maximal sont liés). Dans le chapitre Schumpeter défend que la CPP n'a jamais existé à aucune époque, contrairement aux manuels. La concurrence qui importe est celle résultant de l'apparition d'un produit, d'une technique. Une telle concurrence dépasse celle qui prévaut par les prix. 4. Appréciation générale À travers cet ouvrage, Schumpeter fait donc le même constat que Marx ou que Keynes, sur la fon annoncé du capitalisme. Toutefois, les arguments avancés sont complètement différents entre ces trois auteurs. [...]
[...] Le chapitre 7 porte sur un des concepts majeurs de Schumpeter, le processus de destruction créatrice. Il affirme tout d'abord que le taux d'accroissement du produit ne s'est pas réduit à partir de 1890-1900, époque où de grandes firmes dominaient l'industrie. Cette époque est marquée par une élévation du niveau de vie de la population. Dans ces conditions, selon Schumpeter, le capitalisme est un processus en évolution. En effet, de par sa nature le capitalisme est une méthode de transformation économique, qui n'est et qui ne sera jamais stationnaire. [...]
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