Citoyens, humanité, UE Union Européenne, citoyenneté institutionnelle, nation, communauté, enjeu mondial, enjeux géopolitiques, organisation politique, crise géopolitique, citoyenneté mondiale, citoyenneté
La notion de citoyen ne peut pas s'associer avec une approche globalisée à l'échelle mondiale de droits et devoirs supposément associés à ce statut. S'il existe des citoyens, c'est qu'il existe des individus qui ne le sont pas. Toutefois, si l'on ne rend compte que d'une approche strictement limitée de la notion de citoyen, il apparaît alors que c'est un terme qui renvoie à la place d'un individu dans une organisation, qu'elle soit mondialisée ou localement située. À ce titre, le citoyen du monde est celui qui jouit de droits et devoirs lui permettant d'agir pour une organisation politique et institutionnalisée du monde. En ce sens, être citoyen du monde renvoie à deux enjeux. Cela suppose d'une part que le « monde » soit organisé comme pourrait l'être un État ou une cité, et d'autre part que les citoyens puissent être en mesure d'être intégrés dans une communauté politique à l'échelle du monde. En mettant en évidence ces enjeux, on constate les difficultés d'une telle possibilité.
[...] Cela pourrait également permettre de sensibiliser les individus à un sentiment d'appartenance aux enjeux mondiaux, sur le modèle actuel de l'Union européenne. Bibliographie - Conseil d'État, F. (2018). La citoyenneté : être citoyen aujourd'hui. La Documentation française. - Gyllensporre, D. (2023). Le maintien de la paix de l'ONU a 75 ans : un point de l'adaptation ?. Revue Défense Nationale, 76-83. - Hobsbawm, E. J. (1990). [...]
[...] La population de la Grèce antique. Bulletin de l'Association Guillaume Budé, 448-476. - Yergin, D. (2020). The new map: Energy, climate, and the clash of nations. Penguin Uk. [...]
[...] Peut-on être « citoyen du monde » ? Dans un article publié dans la Revue Projet, le chercheur (Université de Bordeaux-Montaigne) Louis Lourme évoque l'idée d'être un « citoyen du monde ». Selon lui, cette idée est notamment évoquée en raison de l'émergence d'un militantisme mondialisé et du rapprochement des peuples. L'auteur considère alors que répondre à la question d'une citoyenneté à l'échelle mondiale doit passer par la création d'un institutionnalisme mondialisé (Lourme, 2017)1. Toutefois, la notion de « citoyen du monde » n'est pas nouvelle, elle tire ses racines de l'époque antique. [...]
[...] Or ces caractéristiques sont associées à l'histoire d'un pays, et notamment celle de nation. II. Il s'agit aujourd'hui de mettre en ?uvre une citoyenneté institutionnelle, qui ne bouleverse pas les communautés nationales pour autant A. Une citoyenneté du monde est souhaitable pour répondre aux enjeux qui bouleversent aujourd'hui l'humanité, tout particulièrement en matière de changement climatique On constate aujourd'hui des défis qui dépassent les frontières et qui doivent être répondus à l'échelle internationale, et non pas uniquement par certains États. [...]
[...] Il s'agirait d'un modèle unique où les individus pourraient alors avoir un plus grand sentiment d'appartenance à une société mondiale, mais celle-ci dépend d'une gouvernance mondiale à laquelle il faut également réfléchir telle que mise en évidence par Jurgen Habermas (Lemasson, 2008)7. En définitive, on constate aujourd'hui que l'idée d'être « citoyen du monde » pourrait être envisagée. Si l'enjeu pose des questions fondamentales sur la place des individus au sein des sociétés, et notamment sur le sentiment de « nation », il n'en demeure pas moins que cet enjeu peut également proposer des solutions face aux challenges mondiaux actuels, dont les crises géopolitiques qui mènent à des tensions militaires, et la crise climatique. [...]
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