Licence droit sciences politiques, éthique, Le juste entre le légal et le bon, Paul Ricoeur, L'invisibilité sociale, L'idée de guerre juste, Le principe de responsabilité, La Mémoire l'histoire l'oubli
Ce document résume 5 textes portant sur l'éthique en droit et sciences politiques.
[...] Le droit de la guerre comporte, plus spécifiquement, six préceptes : 1. La juste cause : une guerre semble justifiée lorsque plusieurs causes lui donnent une validation, comme si elle était le seul moyen au service d'un but « bon ». 2. la légitimité de l'autorité : la force ne peut être légitime que si elle vient d'une autorité reconnue et respectée 3. La guerre doit être vue comme le dernier recours en vue d'atteindre ce but dont on parlait précédemment. 4. La bonne intention : il s'agit surtout de garder une intention derrière l'action propre de la guerre qui soit perçue comme « bonne », ou « juste ». [...]
[...] Le concept de « charité » est exploré aussi dans ce sens-là, car « elle ne tient pas compte du mal (et) elle excuse tout, croit tout, espère tout, supporte tout ». Or, si la charité excuse l'impardonnable, c'est qu'elle ne relève pas du pardon, puisqu'il est incompatible. C'est ce que Pascal qualifie de « disproportion ». « Le commandement de pardonner nous est transmis par une culture déterminée ». Le pardon ne devrait donc être ni normal ni normatif ni normalisant. L'institution classe la faute sous l'inculpation, qui est une règle sociale. [...]
[...] Nous ne sommes donc plus capables de percevoir notre propre potentiel d'?uvre. Mais l'invisibilité sociale se construit également par les jugements sociaux qui « éloignent les ressources créatrices des vies marginalisées au point que leur potentiel d'?uvre tend à disparaître ». La question se pose alors de comment préserver ce potentiel dans une vie ordinaire. La démocratie est le régime des créativités ordinaires, du commun de la liberté, de la multitude. Le fait d'être contraint au dés?uvrement représente un problème majeur, en ce qu'il annule l'existence sociale de l'individu. [...]
[...] Le concept de justice, cependant, est en amont de cette pratique régulatrice. C'est une quête de raison, aux connotations sacrées même dans les sociétés sécularisées. Nous identifions souvent le concept de justice par rapport à l'injustice, cependant, en lien étroit avec l'action de se plaindre. Le concept de « juste » semble venir de deux branches qui s'opposent : de l'idée du « bon » et de l'idée du « légal ». L'une relève d'une conception téléologique, tandis que l'autre relève d'une conception déontologique. La première est l'idée d'une vie bonne, telle que définie par les vertus des Grecs, mais il va au-delà. [...]
[...] Le concept d'éthique émerge alors comme celui du meilleur argument. L'invisibilité sociale - G. Leblanc L'auteur s'appuie sur La vie mode d'emploi de Georges Perec pour citer l'exemple de l'homme qui dort comme un homme sans attaches aux structures répétitives du quotidien. Dès que l'homme ne prend plus part aux exigences sociales de la vie de tous les jours, il devient libre de ces contraintes, libre de l'aliénation de la société industrielle, évoquée par Marx et Tocqueville, Weber et Lukacs. [...]
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