Mon sujet de SES que j'ai dû présenter à l'épreuve du Grand Oral, grâce auquel j'ai eu 18/20, concerne la sociologie. La question étudiée est : "En quoi la société contribue-t-elle à la déviance des tueurs en série ?". C'est une dissertation complète, vous pouvez la reprendre entièrement, il ne vous reste qu'à savoir les définitions de certains mots (appris en SES) au cas où si votre jury vous pose des questions la dessus.
J'espère que ça pourra vous aider et que vous obtiendrez la même note que moi (voir mieux) ! :)
Bonne chance et courage pour la suite.
[...] Grand Oral / Sujet - SES Question : En quoi la société contribue-t-elle à la déviance des tueurs en série ? Pour commencer, je vais définir ce qu'est un serial killer ou un tueur en série. C'est un auteur de meurtres de façon répétée. La plupart des chercheurs s'accordent sur le fait que les tueurs en série ont un minimum de 3 à 4 victimes, et qu'ils entrent dans une période de calme, de refroidissement entre chaque meurtre. Généralement, il existe un point commun dans leurs meurtres : le tueur choisit le même type de victimes, le même mobile ou il utilise la même méthode. [...]
[...] C'est à dire que cet individu se voit attribuer un attribut, qui peut être lié à son passé ou à son apparence par exemple, qui la conduit à être jugée comme anormale. Tous ces processus conduisent finalement à modifier le comportement de certains individus vis à vis des autres mais aussi à enfermer les personnes déviantes dans des cases desquelles elles n'ont pas l'impression de pouvoir sortir. On peut ensuite se questionner sur l'attirance envers les crimes, par exemple la théorie du passage à l'acte signifie que les individus déviants ont tendance à passer à l'acte au lieu de résister ou de maîtriser leur pulsions. [...]
[...] En d'autres termes, il ne la connaît pas avant de la choisir, ce qui rend la recherche de l'auteur des faits plus difficile pour les enquêteurs. C'est pourquoi ils vont avoir recours à la technique du profilage c'est à dire l'analyse criminelle et comportementale pour essayer de l'identifier. Ils étudieront notamment le mode opératoire utilisé pour commettre le crime. Il faut savoir qu'un psychologue britannique, Adrian Raine, qui est aujourd'hui professeur en psychologie criminelle aux États-Unis, a partagé sa théorie de fondement biologique du crime. [...]
[...] C'est à dire que la plupart des tueurs en série par exemple tuent pour ressentir leur supériorité sur les victimes, en les déshumanisant notamment. Un suivi psychologique des personnes ayant déjà dévié ou étant potentiellement déviantes est très important pour limiter les crimes et sauver de potentielles victimes. Pour les risques encourus, on peut aussi se pencher sur le fait que les répressions sont peut être trop faibles, en tout cas à certaines époques vu que le taux d'homicide régresse depuis la fin du 20ème siècle, en passant de 1600 par an à une moyenne de 800 de nos jours malgré une hausse à 863 en 2020. [...]
[...] De ce fait, si on combine plusieurs facteurs, comme ces prédispositions génétiques, qu'on y rajoute des traumatismes vécus lors de la socialisation primaire ou bien des séquelles d'un choc psychologique, on peut alors en déduire que certains individus ont beaucoup plus de chances de devenir des criminels voir des tueurs en série. Du côté de la sociologie, la déviance est un comportement de non-respect des normes sociales ou juridiques qui est sanctionné par la société ou par la loi. Le rôle de la société dans la déviance des individus est expliquée par le fait que l'existence de normes produit de façon automatique des actes considérés comme hors normes et donc déviants. [...]
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