La démocratie libérale

Thèmes abordés

Démocratie libérale, titulaire de la société, idéal démocratique, pluralisme politique, régime représentatif

Résumé du document

Abraham Lincoln (1er président) définit la démocratie comme « le gouvernement du peuple par le peuple et pour le peuple ».
Winston Churchill a dit que la démocratie était « le pire des régimes après tous les autres ».
Le mot « démocratie » est formé de 2 mots grecs : « demos », le peuple et « cratos », le pouvoir. « Démocratie » signifie le gouvernement du peuple par lui même. Le peuple se gouverne par lui même. La démocratie est avant tout un idéal.
Jean Jacques Rousseau a écrit, « il n'a jamais existé de véritable démocratie et il n'en existera jamais. Un gouvernement si parfait ne convient pas à des hommes ». Autrement dit, la démocratie serait le gouvernement des Dieux.
La démocratie peut être définie positivement comme le gouvernement du plus grand nombre. Avec le risque que la démocratie ne soit en réalité la tyrannie de la majorité que dénonçait déjà Alexis de Tocqueville dans son ouvrage LA DEMOCRATIE EN AMERIQUE.
Négativement, la démocratie désigne un système politique dans lequel ni un individu ni un groupe ne s'approprient le pouvoir. Autrement dit, en démocratie, le pouvoir appartient à tous, au peuple. Et le peuple exerce ce pouvoir soit directement, soit par ces représentants. Et le système ne reste démocratique que si les représentants sont désignés et révoqués par la voie d'élection périodique et libre.

Extraits

[...] La procédure commence par une pétition puis il y a un référendum. Le référendum est le principal instrument de la démocratie directe. Il n'existe pas dans tous les pays authentiquement démocratique (ex : Allemagne). En France, le référendum est reconnu par la Constitution (article et 89) et il est aussi reconnu au plan local depuis la révision de 2008 (article 72-1 alinéa 2 de la Constitution). C'est une technique par laquelle un texte est soumis à un vote populaire : à l'approbation de l'ensemble des électeurs. [...]

[...] C'est l'autre qui définit notre liberté, on ne peut pas la définir seul. Ce principe de liberté domine l'organisation de la société libérale mais il se pose le choix : la démocratie implique nécessairement l'existence du pluralisme politique. Paragraphe 2 : le pluralisme politique. En démocratie, le peuple choisit ses gouvernants. Il faut que les élections soient libres et qu'il existe plusieurs options, programmes, partis. Il faut que toutes les opinions puissent s'exprimer librement, même si elles sont contraires à nos convictions. [...]

[...] En France, à l'exception de 2007 où la majorité s'est maintenue, depuis 1978, il y a eut alternance à chaque élection législatives. Pour qu'il y ait alternance, il faut une opposition. Dans une démocratie, le pouvoir vient du peuple étymologiquement, la démocratie signifie le peuple au pouvoir Autrement dit, le peuple est souverain. Il dispose de la puissance suprême. Mais la participation du citoyen ne va pas de soit et n'a rien d'automatique. Selon les théories théocratiques, le pouvoir procède de Dieu et ce n'est qu'à la révolution française qu'on a donné la souveraineté au peuple. C'est la souveraineté populaire. [...]

[...] La démocratie dérive vers l'oligarchie. Le régime représentatif est il démocratique ? Le caractère démocratique de ce régime provient du caractère que les représentants tiennent leur pouvoir du peuple et que celui-ci peut les révoquer au renouvellent du mandat. Les représentants de la nation ne sont pas les souverains eux même puisque la nation reste la seule titulaire. Ils sont seulement investit de l'exercice de la souveraineté de manière temporaire et sous le contrôle des électeurs. Durant leur mandat, ils sont libres de faire ce qu'ils veulent. [...]

[...] Paragraphe 2 : la souveraineté nationale. Cette théorie a été énoncée par l'abbé Sieyès dans son œuvre Qu'est ce que le Tiers Etat de 1789, il énonce cette théorie qui rencontre un grand succès au début de la révolution. Il sera repris dans l'article 3 de la Déclaration de 1789 qui énonce le principe que toute souveraineté réside dans la nation, nul corps, nul individu ne peut exercer d'autorité qui n'en émane expressément La nation est le souverain. Cette théorie se distingue de la théorie de la souveraineté populaire par la définition qu'elle retient du peuple. [...]