Ce texte est extrait de l'essai de Friedrich Engels, La situation de la classe laborieuse en Angleterre en 1844, publié en 1844.
Lorsqu'il écrit ce livre, Engels a vingt-quatre ans. il est issu d'une famille de riches cotonniers de Barmen, en Rhénanie, la région industrielle la plus avancée d'Allemagne, et son père est associé à une entreprise de textiles, la maison Ermen & Engels, qui se trouve au cur de la région économique anglaise la plus importante de l'époque, à Manchester; ce qui lui donnera l'opportunité d'observer son objet d'étude. Engels, choqué par le capitalisme industriel naissant et rejetant sa socialisation par une famille d'éducation piétiste dont l'étroitesse et l'hypocrisie le révulsent, s'engage dans la voie des jeunes intellectuels progressistes allemands formés dans la tradition philosophique alors dominante dans les milieux cultivés d'Allemagne.
[...] Il finit de rédiger son livre à son retour en Allemagne. En effet, Engels écrit son livre dans un contexte d'industrialisation précoce et rapide en Angleterre, qui s'accompagne de mutations socio- économiques importantes, auxquelles Engels est sensible. Son livre est dirigé à tout le monde, aussi bien à la bourgeoisie et aux politiques qu'à la classe laborieuse. En effet, on peut dire qu'il s'adresse aux ouvriers, car il veut leur faire prendre encore plus conscience de leur situation de classe et d'éveilleur leurs sentiments révolutionnaires (même si, pour lui, ces éléments sont déjà présents et tendent inéluctablement à se développer) ; à la classe politique qu'il critique sur l'incompétence de la majorité d‘entre eux à inciter les bourgeois à accepter de mettre en place un système plus solidaire de la classe ouvrière ; enfin à la bourgeoisie à laquelle il reproche vivement de jouir de leur condition sans admettre la misère des autres. [...]
[...] Un livre à la fois précis et général qui ne s'attarde pas sur les détails, mais contient beaucoup d'informations ; les chapitres sur Les classes ouvrières et Le défi de l'urbanisation m'ont particulièrement aidé à comprendre le contexte, les évolutions et donnaient des données chiffrées. Histoire de l'Europe au XIXème siècle, Hélène Fréchet ; ellipses. Mon aidé, mais parfois trop vague, allusif. Je l'ai donc utilisé pour avoir des bribes d'informations que j'ai complétées par des recherches dans le Larousse ou sur internet. [...]
[...] La ville moderne, lieu représentatif de la situation de classes sociales opposées pensée par Engels a. La condition ouvrière dans la ville . Organisation : amoncellement désordonné de maisons, entassées ; les rues sont étroites et tortueuses Hygiène : Engels emploie le texte tout un vocabulaire de l'hygiène pour décrire la condition ouvrière et l'habitat ouvrier dans la ville : saleté, ordures, immondices, empestées, aussi sales que les porcs Aussi bien dans le quartier qu'à l'intérieur des maisons et pour les déplacements, y compris seulement sanitaires, l'ouvrier subit des conditions hygiéniques exécrables. [...]
[...] Des réformes et réorganisations de la ville sont menées pour remédier à ces conditions afin de rendre la vie des ouvriers plus acceptable et limiter les risques de révolte de leur part. Le Public Health Act en 1848 rend obligatoire la création de bureaux locaux de santé publique, mais seulement dans les villes où la mortalité dépasse Cette loi est assez caractéristique de la répugnance du Parlement à édicter des mesures contraignantes, en particulier lorsque c'est en faveur des classes pauvres. Les solutions ouvrières en Angleterre: établir un lien entre l'action ouvrière des syndicats et l'action politique. [...]
[...] On parle de taudification de la ville. Les romanciers comme Charles Dickens ou Charles Kingsley écrivent sur cette pauvreté et ce surpeuplement. Engels insiste sur le fait que la condition ouvrière est véritablement subie et non le résultat d'un manque de travail ou de volonté de la part des ouvriers. Ces conditions, selon lui, enfoncent les ouvriers dans leur classe et encourage la stabilité de celle-ci ; il dit qu'on ne peut leur reprocher leur hygiène, car le choix ne leur est pas laissé. [...]
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