Profusion et contrôle des représentations

Résumé du document

Profusion et contrôle des représentations, exposé d'anthropologie



La question de la profusion et du contrôle des représentations renvoient à la capacité des êtres humains de s'emparer de leur environnement afin de le maîtriser. Cette idée est liée à une autre capacité bien particulière : celle de parler un langage. Tout cela renvoi au caractère productif et matériel du langage. La question des représentations implique aussi des enjeux politiques.





I. La question de la domination dans un monde d'objet.

II- Le contrôle dans le contexte démocratique.

III. Représentation et technologie.

Extraits

[...] Ministère de la culture et de la communication. Mission d'évaluation, d'analyse et de propositions relatives aux représentations violentes à la télévision Procédant tout d'abord à une évaluation des effets sociologiques, psychologiques et esthétiques de l'inflation de la violence à la télévision, la Commission s'est accordée à reconnaître "un effet net de l'impact de la diffusion de spectacles violents sur le comportement des plus jeunes". Elle a également constaté un retard de la France par rapport à ses voisins européens dans la mise en place d'instruments de régulation à la fois efficaces et consentis par tous les partenaires contre le développement de cette violence. [...]

[...] Au niveau des pratiques, il a eu des transformations importantes. Les groupes mobilisés autour d'un caractère commun s'organise sur la logique des groupes de pression. Au niveau de la publicité, il y a une grande mobilisation car c'est une bonne excuse pour faire partir des revendications politiques pour changer les représentations sociales qu'on a d'un groupe. Au début des années 1970, il y a de plus en plus de mobilisation pour le contrôle et le changent des représentations de groupe (Basic Instinct). [...]

[...] Là aussi l'enjeu est de convaincre les masses laborieuses du bien fondé de la révolution. Les images étaient aussi un moyen d'éduquer le peuple considérant là aussi que l'image serait dans l'immédiateté. C'est une intégration tout à fait adaptée à un public illettré d'où l'intérêt des communistes plus tard. Les instituteurs se disent alors que c'est un bon moyen d'éducation et de propagande. Le troisième groupe qui s'y est intéressé à cette question du cinéma est l'Eglise catholique qui est terrifié par ce nouveau moyen d'influencer les esprits. [...]

[...] Bourdieu insiste sur les processus de la domination symbolique. Il n'y a pas de société où il n'y ait pas un minimum de partage commun. Pour qu'il y ait société et communication, il faut des idées communes et un langage commun. Cela dépend de la confrontation au réel, de la contextualité du peuple, et de l'environnement donné. Prenons l'exemple de l'importation du cheval en Amérique chez les autochtones : à travers les récits on peut voir qu'il y a un jeu autour de la guerre et de la place du cheval qui a donné une bien plus grande mobilité aux habitants. [...]

[...] Ce qui fait la réalité, ce sont des conditions. L'illusion est partout : penser qu'on peut contrôler le regard d'autrui (dans l'absolu pas possible). Dans les photos, ce que l'on reçoit va bien au-delà de la situation représentée : un homme mort, une femme en noir lui tient la tête. Nous avons du mal à imaginer l'absence de représentation alors que cette question est primordiale. Ce n'est pas la multiplication des représentations qui est en question mais la temporalité de celles-ci. [...]