Les totalitarismes en europe : différences et points communs

Thèmes abordés

TOTALITARISMEs, EUROPE, DIFFÉRENCES, COMMUNS

Résumé du document

Il n'y a eu que trois totalitarismes dans l'Histoire, se différenciant des simples dictatures : le fascisme, le communisme, et le nazisme. Le totalitarisme désigne l'anéantissement de la société civile au profit de l'Etat, face auquel l'individu reste isolé après la destruction des groupes intermédiaires, pour modeler un homme nouveau. La dictature ne détruit pas la société civile, ne cherche pas à façonner un nouvel individu.
Il a été difficilement admis que l'on puisse comparer Hitler et Staline. Le milieu intellectuel s'y opposait ; beaucoup défendaient le communisme. Les ouvrages cherchant les points communs entre ces régimes se multiplient. En 1974, publication de l'Archipel du Goulag par Alexander Soljenitsyne.
mot totalitaire remonte à l'article de Giovanni Amendola paru en 1923, qui décrit le régime mussolinien. Il assimile dans sa pensée le fascisme et le communisme. Mussolini reprend cette notion en 1925, parlant de « volonté totalitaire inflexible ».
Il est repris par Hannah Arendt, dans Les origines du totalitarisme qui n'en donne pas de définition. La première définition est celle de Friedrich et Brzezinski, mettant l'accent sur six critères :
• Présence avérée d'une idéologie officielle.
• Système de parti unique, conduit par un dictateur.
• Système de contrôle policier.
• Concentration de tous les moyens de propagande.
• Concentration de tous les moyens militaires.
• Contrôle central et direction de l'économie entière.

Extraits

[...] Le stalinisme Staline veut refonder l'URSS selon le marxisme-léninisme. Il lui faut durcir la dictature du prolétariat, et pour ce faire, l'Etat doit prendre en main la totalité des moyens de production du pays. A partir des années 30, la figure de Staline est de plus en plus mise en avant, après la mort de Lenine en 1924. Selon Staline, la construction du socialisme passe d'abord par une industrialisation forcenée, seule capable d'affirmer la puissance soviétique. De plus, avec l'édification du socialisme vient l'aggravation de la lutte des classes. [...]

[...] Il se heurte à la France et à la G-B. Dans les Balkans, il convoite les îles du Dodécanèse (base à l'expansion méditerranéenne) et l'Albanie. Il établit des traités avec la Grèce et la Turquie. L'Afrique : l'Ethiopie est convoitée par l'Italie Ses ambitions sont limitées ; l'armée est faible, tout comme sa force diplomatique. Cela pousse les italiens à temporiser. Mussolini se rapproche du Vatican. En 1929 sont signés les accords du Latran ; la souveraineté du Vatican et ses frontières sont reconnues, le catholicisme est reconnu comme religion officielle des italiens. [...]

[...] Les pratiques d'encadrement et d'embrigadement des masses Embrigadement de la jeunesse ; Italie : « croire, obéir, combattre » dans les jeunesses fascistes. A pour but d'en faire des « hommes nouveaux ». L'école et l'université sont aussi des lieux d'endoctrinement. Jeunesses hitlériennes en Allemagne Petits octobristes, pionniers et pionnières, Komsomols et jeunesses communistes. Adhésion quasi-obligatoire. Contrôle des syndicats et mise en place de corporations. En URSS le parti est ancré dans chaque entreprise. Propagande et culture officielle ; l'individu doit disparaitre et se fondre dans la communauté. Le parti contrôle l'information, et met en place des Ministères de la propagande. [...]

[...] Les nazis soutiennent les nazis autrichiens, qui assassinent leur chancelier. Le régime reconstitue le Lutwaffe. L'Anschluss est réalisée en 1938 Il y a volonté de reconstituer un espace vital. La dernière revendication hitlérienne est le couloir de Dantzig. Des pratiques totalitaires communes La remise en cause de la démocratie libérale et parlementaire La transformation des institutions et le contrôle de l'Etat : L'Etat passe sous la domination d'un parti unique ; Grand conseil du fascisme en Italie, contrôle du NSDAP par Hitler, et Parti communiste en URSS, Staline proclamé Vojd. [...]

[...] Trois successeurs possibles : Kamenev, Trotski, et Staline. Ce dernier s'installe dans l'appareil du parti, et élimine ses concurrents potentiels. Il est seul maitre à borde en 1928. Il engage l'URSS dans la collectivisation, et soumet le parti à sa volonté par la terreur, s'appuyant sur la police politique (NKVD), et effectue de grandes purges. Le régime nazi : arrivée au pouvoir par voie légale en 1933 Le NSDAP s'appuie sur les SA (sections d'assaut), avec une idéologie ultra nationaliste qui rencontre peu de succès. [...]