Examen de SES - Bulles spéculatives, productivité et classes sociales

Thèmes abordés

SES Sciences Économiques et Sociales, classe sociale, dossier documentaire, bulle spéculative, investissement en bourse, comportement mimétique, productivité, facteur de production, croissance économique

Résumé du document

Partie 1 - Mobilisation des connaissances : à l'aide d'un exemple, montrez que les comportements mimétiques peuvent être à l'origine de la formation et de l'éclatement de bulles spéculatives.
Partie 2 - Étude d'un document : contribution des facteurs de production et de la productivité globale des facteurs (PGF) à la croissance économique en 2017.
Partie 3 - Raisonnement s'appuyant sur un dossier documentaire. À l'aide de vos connaissances et du dossier documentaire, vous montrerez que les approches en termes de classes sociales sont encore pertinentes pour rendre compte de la société française actuelle.

Extraits

[...] Partie 2 - Etude d'un document Q1) D'après des données de l'Organisation de coopération et développement économiques (OCDE), le Japon a connu, en 2017, une croissance économique de Cette progression du produit intérieur brut (PIB) nippon s'explique principalement par un usage plus intensif du facteur travail. Les heures travaillées ont, en effet, contribué à 0,4 point de pourcentage à la croissance économique, soit près de deux tiers du taux de croissance total. On peut, dans le même temps, constater que les gains de productivité ont été nuls au Japon en 2017. [...]

[...] Examen de SES - Bulles spéculatives, productivité et classes sociales Partie 1 - Mobilisation des connaissances À l'aide d'un exemple, montrez que les comportements mimétiques peuvent être à l'origine de la formation et de l'éclatement de bulles spéculatives. Prenons l'exemple de la bulle spéculative qui s'est formé dans les années 1920 à la Bourse de New-York. Il s'agit de l'une des bulles spéculatives les plus importantes du capitalisme : son éclatement en octobre 1929 plongea le monde dans l'une des plus graves crises économiques que le capitalisme ait connue. [...]

[...] Nos sociétés ont sensiblement évolué au cours des 170 dernières années : elles ne semblent plus se résumer à une simple exposition entre la classe bourgeoise, d'une part, et le prolétariat, d'autre part. Cependant, le concept de « classe sociale » demeure pertinent pour penser la société française actuelle. On définit une classe sociale comme un groupe social composé d'individus partageant la même position économique, un statut social et des intérêts proches. En quoi le concept de « classe sociale » demeure-t-il utile pour rendre compte de la société française à l'heure actuelle ? [...]

[...] Les pratiques en termes de loisirs sont, en effet, différenciées selon les classes sociales. Ainsi, quasiment un ouvrier sur deux n'est pas allé au cinéma au cours de l'année 2015, contre seulement et respectivement pour les employés et les cadres et professions intellectuelles supérieures. De même, on constate de fortes différences en matière d'espérance de vie. A 35 ans, les hommes cadres et professions intellectuelles supérieures peuvent espérer vivre encore 49 ans, contre seulement 42,6 ans pour les ouvriers (document 1). [...]

[...] Les gains de productivité stimulent la croissance économique par trois canaux. Tout d'abord, ils contribuent à augmenter les salaires, ce qui pousse la consommation. Ensuite, ils génèrent davantage de profit pour les entreprises, qui peuvent donc investir plus. Enfin, en permettant une baisse des prix, les gains de productivité permettent de gagner des parts de marché à l'international et de stimuler les exportations. Partie 3 - Raisonnement s'appuyant sur un dossier documentaire « L'histoire de toute société jusqu'à nos jours n'a été que l'histoire de la lutte des classes ». [...]