Chômage, ESS Économie Sociale et Solidaire, désindustrialisation, Ronald Coase, chômage conjoncturel, consommation, production, Keynes, entreprises, macroéconomie, demandeurs d'emploi, lutte contre le chômage, réinsertion professionnelle, France Travail, Emmaüs
Le discours public de l'abbé Pierre en février 1954 sur une entraide sociale liée au logement des sans-abris dû au grand froid de l'hiver de cette année-là aboutira plus tard, en 1985, à la création d'Emmaüs. Cette association aide à la réinsertion dans le monde du travail, cette illustration permet, comme questionnement, de savoir si l'ESS peut avoir un impact positif sur le chômage.
[...] Nous pouvons voir que la différence de prix entre les deux entreprises est grande et que la compétitivité-prix de l'entreprise « Les Récupérables » est moins bonne que celle de « La Redoute ». Grâce à cet exemple, nous pouvons voir que l'objectif social des entreprises de l'ESS possède un coût et que cela peut se refléter sur le prix. Ainsi, les entreprises classiques auront tendance à être davantage sollicitées dans de nombreux secteurs au-delà même du prêt-à-porter dans cette période d'inflation où les ménages subissent une perte de pouvoir d'achat. [...]
[...] De ce fait, l'ESS n'est pas mise sous pression d'une forme de délocalisation. On peut donc dire que l'ESS pourrait contribuer à réduire le chômage puisque ses activités ne sont pas soumises à une forme d'externalisation, ainsi sa croissance pourrait recréer de nombreux emplois qui ont été délocalisés. Transition : Nous verrons dans une troisième sous-partie que l'ESS permet une économie sociale et solidaire, mais aussi une économie durable dans le temps qui ne met pas sous pression l'économie d'une crise de surproduction. [...]
[...] En somme, les entreprises de l'ESS, de par leur objectif de réduction des inégalités de revenu, peuvent parvenir à un système de production et de consommation stable ce qui peut permettre d'éviter une crise de surproduction comme dans les années 1930 avec à la Grande Dépression de 1929 qui avait augmenté le chômage. Ainsi la croissance des entreprises de l'ESS peut être vue de manière durable, elles représentent aujourd'hui 14 % de l'emploi privé en France et dans l'avenir, comme nous avons pu le voir plus haut, elles pourront posséder une croissance qui n'aura pas à craindre des crises de surproduction/débouchés et donc le chômage conjoncturel lié aux variations de l'activité économique. [...]
[...] Graphique représentant une situation de rendements croissants : Avec le graphique ci-dessus, on peut voir que dans le cas de grandes productions, que l'on peut mettre en place des rendements d'échelles croissants qui permettent de faire des économies d'échelles. Faire des économies d'échelles permet aux entreprises de baisser leurs coûts de production afin de faire davantage de profit. Cette hausse des profits de la part des entreprises peut servir à baisser les prix afin d'augmenter leur compétitivité. On peut percevoir cette baisse de prix par une hausse de pouvoir d'achat pour les ménages qui pourront augmenter leur consommation future. [...]
[...] Transition : Nous verrons dans une seconde sous-partie que les entreprises de l'ESS ne sont pas favorables à une flexibilisation des réglementations du travail qui peuvent néanmoins réduire le chômage. B - Le côté social des entreprises de l'ESS s'oppose à une forme de flexibilisation quantitative du travail Pour lutter contre le chômage, certaines mesures de flexibilisation quantitatives peuvent être mises en place. Elles consistent à supprimer les rigidités qui sont des éléments qui s'imposent au contrat de travail pour protéger le salarié comme certaines règles de protection de l'emploi (avec le salaire minimum, les règles d'embauche ou de licenciement, la durée de travail, l'indemnisation du chômage?). [...]
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