Chômage, chômage structurel, politique budgétaire, marché du travail, innovation technologique, emploi, chômage incompressible, chômage frictionnel, Schumpeter, destruction créatrice, luddisme, capital humain, formation, ESS économie sociale et solidaire, pyramide des besoins de Maslow, théorie du salaire d'efficience, stabilisation économique, progrès technique, macroéconomie
Dans le cas où les États ainsi que les entreprises peuvent réussir à réduire le chômage structurel, il peut en effet être intéressant, dans le cas des États, d'entreprendre des politiques budgétaires. Cependant, dans le cas où ils ne possèdent pas la capacité de réduire le chômage structurel, nous pourrions voir les coûts des politiques économiques/politiques des firmes comme des coûts irrécupérables (sunk costs) sans pour autant apporter une solution.
[...] - Afin de résoudre le chômage structurel lié aux asymétries d'informations, l'Etat peut mettre en place des mesures afin de permettre aux entreprises de licencier plus facilement. Leur permettant ainsi de proposer des salaires qui seraient à l'équilibre du prix de marché. ? Nous pourrions aussi prendre la théorie du salaire d'efficience de WEISS qui se base sur l'antisélection (ex ante). Conclusion : - Ainsi, nous avons vu l'inefficacité de la lutte contre le chômage structurel à travers l'utilisation des politiques budgétaires, de par la présence d'un taux de chômage incompressible et de par l'existence d'une "destruction créatrice" continuelle. [...]
[...] - On comprend donc qu'une politique de formation pourrait permettre aux travailleurs de s'adapter aux demandes des demandeurs d'emplois. On voit d'autant plus la nécessité de formations professionnelles dans le cadre de l'innovation technologique car l'on sait que les générations X et Y sont moins à l'aise avec les outils numériques que la génération Z par exemple. ? Jean TIROLE évoque même dans son ouvrage de l'Economie du bien commun (2016) que l'Etat français devrait mettre en place un système de bonus/malus au sein du marché du travail. [...]
[...] - L'innovation étant constante, il est compliqué de réduire le chômage technologique. Cependant, dans une seconde sous-partie, nous étudierons les différents éléments qui peuvent permettre aux acteurs économiques de lutter contre une partie du chômage structurel : a. L'Etat peut lutter contre la mauvaise adéquation des compétences entre offreurs et demandeurs d'emploi : - A travers des politiques de formations professionnelles, l'Etat peut faire en sorte de favoriser l'accumulation de capital humain chez les travailleurs. L'auteur principal sur les théories mettant en valeur le capital humain est Gary BECKER dans son ouvrage Human Capital (1964). [...]
[...] Cependant, FRIEDMAN et PHELPS montrent avec leur courbe de Phillips augmentée que les politiques budgétaires sont inefficaces pour lutter contre le chômage structurel. - Ces deux auteurs montrent que les anticipations adaptatives des individus à la suite d'une hausse générale et cumulative des prix n'aboutissent qu'à une inefficience de la politique budgétaire. En effet, les emplois créés dans le premier temps de la politique budgétaire à travers le soutien de la demande globale finissent par se détruire. Lorsque les agents se rendent compte de la hausse des prix (liée à une inflation par la demande), ils demandent une hausse des salaires à leur employeur. [...]
[...] Cependant, dans le cas où ils ne possèdent pas la capacité de réduire le chômage structurel, nous pourrions voir les coûts des politiques économiques/politiques des firmes comme des coûts irrécupérables (sunk costs) sans pour autant apporter une solution. Problématique : Est-ce que l'Etat ainsi que les entreprises ont la capacité de réduire le chômage structurel ? Plan : Nous verrons dans une première partie que les États font face à des limites afin de lutter contre le chômage structurel : a. Il n'est pas possible de lutter contre le chômage incompressible. [...]
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