Le suicide des adolescents - publié le 23/03/2021

Résumé du document

Il ne faut donc pas négliger d'opérer une prévention auprès des adolescents eux-mêmes, pas seulement pour eux mais aussi pour ceux qu'ils côtoient au quotidien ; car ils ne savent pas toujours repérer certains signaux de détresse et ne savent pas toujours comment ils peuvent réagir et aider leurs amis dans ce genre de moment.
Un autre acteur que nous ne devons pas négliger dans cette prévention des tentatives de suicide chez le sujet, est le médecin généraliste. Car, il est révélé dans l'article « Prise en charge » issu du site ''conduitesuicidaire.com'' que « 60 à 70% des suicidants ont consulté un médecin généraliste dans le mois précédant leur geste dont 36% la semaine le précédant ».

Extraits

[...] En effet, ils peuvent intervenir de façon sporadique afin de mieux comprendre les situations dans lesquelles ces adolescents se trouvent ; mais cela leur permet surtout de développer une certaine attitude et pédagogie face à ce public particulier. Car, il ne faut pas négliger le fait que le personnel soignant doit se comporter différemment en fonction de l'âge du suicidant. Aussi, il n'est pas possible de dire les choses de la manière selon que la personne soit adulte, adolescente ou enfant. [...]

[...] Ce qui tend à prouver son importance dans les tentatives de suicide des adolescents et le fait qu'il rate rarement les signaux indiqués (directement ou indirectement) par l'adolescent. Avant même que la prévention du suicide ne soit proposée, il faut envisager que pour annihiler cette volonté d'en finir, il faut d'abord prévenir. Ainsi, il est nécessaire que les parents adoptent un comportement tout à fait adéquat à l'adolescence de leurs enfants. Est envisagé qu'ils doivent se montrer rassurant et valoriser leurs enfants, car c'est en leur donnant confiance en eux que l'on évite des tentatives qui sont révélatrices d'un manque d'estime de soi et d'un manque d'estime pour sa propre vie. [...]

[...] Il ne faut donc pas négliger d'opérer une prévention auprès des adolescents eux-mêmes, pas seulement pour eux mais aussi pour ceux qu'ils côtoient au quotidien ; car ils ne savent pas toujours repérer certains signaux de détresse et ne savent pas toujours comment ils peuvent réagir et aider leurs amis dans ce genre de moment. Un autre acteur que nous ne devons pas négliger dans cette prévention des tentatives de suicide chez le sujet, est le médecin généraliste. Car, il est révélé dans l'article « Prise en charge » issu du site ''conduitesuicidaire.com'' que « 60 à 70% des suicidants ont consulté un médecin généraliste dans le mois précédant leur geste dont 36% la semaine le précédant ». [...]

[...] Nous ajouterons enfin, que malgré une conduite différente de la part des parents, certains moments dans la vie d'un adolescent peuvent être trop bouleversants et difficiles à vivre (mort d'un proche, rupture sentimentale, perte d'amis . ) et pour cela la prévention reste nécessaire. Nous considérons désormais qu'il ne faut pas seulement miser sur la prévention mais qu'il faut au préalable proposer un certain nombre de conduites aux parents pour qu'ils puissent agir au mieux pour leurs enfants. [...]

[...] Toutefois, si nous ne nous étendons pas davantage sur les CMP c'est parce qu'ils ne sont pas exclusivement ouverts aux adolescents, ils sont ouverts à tous. Ce qui ne nous permet pas d'envisager au mieux le suivi proposé pour ce type de personne et cette tranche d'âge. Prévention : Cela étant, il ne faut pas oublier que ces signaux d'alertes peuvent également et surtout être repérés par les amis de l'adolescent en souffrance. Aussi, au moindre changement de comportement, au moindre repli sur soi, au vue de conduites agressives et violentes et/ou à la prise de substances toxiques répétées (drogues, alcool), ces amis devront mettre en garde l'individu contre lui-même et l'auto-destruction dans laquelle il se trouve et alerter les adultes (parents/ professeurs/ entourage proche) afin que soit mis en place un soutien et un accompagnement psychologique pour stopper cette escalade de souffrance. [...]