Iphigénie, Racine, pièce de théâtre, tragédie, antiquité grecque, mythologie, liberté, amour, destin, nature humaine
14 questions-réponses sur la tragédie de Jean Racine, Iphigénie, pièce de théâtre écrite en 1674.
[...] C'est assez perturbant de se dire qu'il préfère satisfaire les dieux plutôt que de garder sa fille en vie : « De quel front immolant tout l'État à ma fille, Roi sans gloire, j'irais vieillir dans ma famille » (Acte scène lignes 77-78) Cela prouve que les hommes sont prêts à tout pour leurs croyances. 14- Je pense effectivement que l'histoire d'Iphigénie est toujours d'actualité. Les croyances sont encore sujets de conflits dans le monde. Elles guident une partie des civilisations et peuvent à la fois être bénéfiques ou nocives pour les hommes. De plus, l'homme semble toujours être soumis à ses sentiments et agit en fonction de ses émotions. [...]
[...] De plus, cette tension s'intensifie avec le stratagème du roi qui veut faire croire que les noces sont repoussées selon la volonté d'Achille : « Je leur écris qu'Achille a changé de pensée, Et qu'il veut désormais jusques à son retour, Différer cet hymen, que pressait son amour. » (Acte scène lignes 150-152) La colère de Clytemnestre à cette annonce accentue l'aspect conflictuel des relations entre les personnages. Le paroxysme arrive lorsque Arcas révèle à tous la réalité de la situation : Iphigénie doit être immolée. [...]
[...] 11- Dans cette pièce, Racine rappelle bien les fragilités de l'humain. Il veut marquer l'opposition entre les dieux et les hommes en montrant leurs limites : « Les dieux depuis un temps me sont cruels et sourds. » (Acte II, scène ligne 572) Ils sont guidés par leurs sentiments et surtout par l'amour. Cela montre aussi d'une certaine manière qu'ils sont impuissants face aux décisions des dieux ou à leur destin de manière plus générale : « Pour ne pas souhaiter qu'elle me fût ravie, Ni qu'en me l'arrachant un sévère destin Si près de ma naissance en eût marqué la fin. » (Acte IV, scène lignes 1190-1192) Enfin, le dramaturge veut montrer que chaque réaction des hommes est guidée par ses émotions, comme s'ils étaient incapables d'être raisonnés. [...]
[...] Iphigénie - Racine (1674) Questions sur Iphigénie La pièce respecte bien la règle des trois unités et celle de la bienséance. Tout d'abord, il y a la règle concernant le lieu, il ne doit y en avoir qu'un seul. La pièce se déroule sur les rivages d'Aulis : « La scène est en Aulide » (Acte scène page de présentation). Ensuite, la seconde règle concerne la temporalité. En effet, la pièce se déroule également sur une seule journée. Enfin, la troisième règle implique qu'il n'y ait qu'une seule intrigue. [...]
[...] Ah Si je m'en croyais » (Acte IV, scène lignes 1125-1127). On se prépare depuis le début à voir la mort d'Iphigénie, c'est pour cela qu'elle parait originale par son aspect inattendu. De plus, elle est tragique et pathétique. Il paraissait essentiel que quelqu'un meurt pour satisfaire les dieux mais on ne peut pas s'empêcher d'avoir de la pitié pour la jeune fille qui veut prouver, en se sacrifiant, à Achille qu'elle l'aime et qu'elle est prête à tout pour lui. [...]
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