Bac de français, jeu, divertissement, Un Roi sans divertissement, La peau de chagrin, Le Maître ou le tournoi de go, Les liaisons dangereuses, Hors d'atteinte, Alice au pays des merveilles, Requiem pour un joueur, Le Joueur d'échecs
Le besoin de jouer possède plusieurs raisons selon les individus. Il fait partie de la nature humaine, il concerne tous les âges et recouvre de multiples acceptions. Le jeu participe à notre développement car il nous permet de nous divertir et d'apprendre.
[...] Le jeu donne alors une impression de liberté et de puissance. Par exemple, dans La Peau de chagrin de Balzac, Raphaël est curieux et veut échapper au quotidien de la vie. Le jeu de la peau de chagrin lui permet de prendre sa revanche sur la vie car l'argent lui apporte un confort matériel et une vie sociale facile. Dans Le Maître ou le tournoi de go de Kawabata, le maître affronte son rival montrant ainsi le culte de la réussite et la performance. [...]
[...] Jouer ne répond pas au même besoin chez l'enfant et chez l'adulte. Chez l'enfant, jouer fait partie d'un apprentissage et d'une construction sur le plan identitaire et social. Les jeux, improvisés ou non, participent à son éveil, à sa créativité, à sa communication et au développement de son imagination. Jouer permet aussi à l'enfant de se représenter la société des adultes et des liens sociaux. C'est ce que nous apprend le roman Alice au pays des merveilles de Lewis Carroll, dans lequel le personnage d'Alice se retrouve dans un monde rempli de jeux et d'énigmes ; ou encore le renard dans Le Petit prince de Saint-Exupéry, qui explique l'importance de jouer pour créer des liens et se sentir en vie. [...]
[...] Pourquoi éprouve-t-on le besoin de jouer ? Le besoin de jouer possède plusieurs raisons selon les individus. Il fait partie de la nature humaine, il concerne tous les âges et recouvre de multiples acceptions. Le jeu participe à notre développement car il nous permet de nous divertir et d'apprendre. On peut jouer pour le simple plaisir de gagner, de se divertir, de se changer les idées, de se lancer un défi pour se surpasser, interpréter ce que l'on vit ou encore de tromper l'ennui. [...]
[...] Le besoin de jouer peut alors avoir des conséquences néfastes sur notre comportement et notre état d'esprit, il est dangereux pour nous-mêmes. Jouer devient une pulsion incontrôlable et répétitive, telle une drogue, comme pour le protagoniste dans Le Joueur de Dostoïevski ou dans Requiem pour un joueur d'Erwan Le Bihan. Jouer peut aussi altérer l'esprit et les capacités mentales comme dans Le Joueur d'échecs de Stefan Zweig. Jouer peut donc prendre une place importante dans notre vie, ce qui peut avoir des conséquences néfastes sur notre vie personnelle, sociale et professionnelle. [...]
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