Antigone - Jean Anouilh (1946) - Dans quelle mesure cette pièce met-elle en scène le pouvoir de l'individu ?

Thèmes abordés

Antigone, Jean Anouilh, pièce de théâtre, pouvoir, tragédie, mort, destin

Résumé du document

Antigone est une pièce de Jean Anouilh écrite en 1946. Elle s'inspire de la pièce du même nom écrite par Sophocle. Nous tenterons de voir comment, dans cette pièce, Antigone met en scène le pouvoir de l'individu.

Extraits

[...] Antigone se dirige inéluctablement vers sa mort prochaine et rien ne pourra empêcher cela. Ainsi, nous avons donc bien vu à quel point Antigone est un personnage estimable et une figure du pouvoir de l'individu dans la mesure où c'est une figure courageuse qui a de l'audace, malgré son jeune âge et sa fragilité de s'opposer à la fois au pouvoir politique en place incarné par Créon mais aussi au pouvoir divin que ce dernier se doit de respecter. Cependant, nous nous situons bien dans une tragédie où la jeune femme ne manquera pas de subir la fatalité de son destin. [...]

[...] Antigone - Jean Anouilh (1946) - Dans quelle mesure cette pièce met-elle en scène le pouvoir de l'individu ? Antigone est une pièce de Jean Anouilh écrite en 1946. Elle s'inspire de la pièce du même nom écrite par Sophocle. Nous tenterons de voir comment dans cette pièce Antigone met en scène le pouvoir de l'individu. Dans cette pièce de théâtre, comme dans celle originale, Antigone a pour but de faire enterrer son frère Polynice contre les lois puisqu'il n'a pas le droit à une sépulture, ayant tué son frère. [...]

[...] Elle n'accepte pas la petite vie misérable que lui suggère Créon qui apparaît finalement comme un souverain bien peu flamboyant que joue son rôle de façon finalement un peu lâche et sans initiative. Lui a courbé l'échine face à la nécessité d'exécuter « les ordres d'en-haut ». Elle reste déterminée et combative : « moi, je veux tout, tout de suite - [ . ] ou alors je refuse ». Cependant, l'individu a également ses limites, ses limites face au destin. Antigone commet le péché d'hybris, ce péché d'orgueil qui fait qu'elle veut se substituer aux règles de droit divin et elle en sera inévitablement punie. [...]