?tre humain, devoir moral, liberté de décision, religion, individu, satisfaction immédiate
D'une part, dans notre vie, ce sont plutôt les autres qui nous disent comment nous devons nous comporter, comment nous devons mener notre vie, quelles sont les règles que nous devons respecter. Nous ne serions pas capables, tout seuls, de savoir comment nous comporter pour pouvoir vivre en harmonie avec les autres. Mais est-ce que cela signifie que nous n'avons aucune liberté de décision ? Que nous devons poursuivre les désirs des autres plutôt que les nôtres ? Et comment les autres savent ce que nous devons faire ? Si les autres nous donnent des règles opposées, s'il y a par exemple un conflit entre notre religion et l'État auquel nous appartenons, comment pourrions-nous choisir quelles règles suivre ?
[...] Suis-je le seul à savoir ce que je dois faire ? Dissertation Analyse des termes : Je = Moi, en tant qu'être humain, membre d'une collectivité, doué de désirs et de raison, ayant la capacité de me rapporter à moi-même. Seul = le sujet nous demande si nous savons ce que nous devons faire indépendamment des autres (et dans ce cas, on pourra faire une distinction entre : de façon totalement indépendante des autres, ou en prenant en compte ce que disent les autres), ou si ce sont les autres qui nous disent quel est notre devoir. [...]
[...] Mais ne devons-nous pas respecter le devoir civil et moral que les autres nous impose pour pouvoir vivre ensemble ? Ces devoirs, en réalité, ne sont qu'une contrainte, une forme de domination qui s'impose à nous et dont il faut parvenir à se libérer. Suivre la morale dictée par les autres ne fait pas de nous des êtres humains, mais seulement des esclaves. Ce qui est bien, ne peut être choisi que par chacun, par soi-même. [Calliclès / relativisme] Dès lors, nous pouvons conclure que je suis le seul à savoir ce que je dois faire pour m'accomplir en tant qu'être humain, car je le sais intuitivement, et je risque de perdre mon bonheur, ma singularité et ma liberté si je me conforme aux normes dictées par les autres. [...]
[...] « Théorie morale de Kant ». Dès lors, nous pouvons conclure que je suis le seul à savoir quel est mon devoir, non pas au sens où je le saurais immédiatement, en prenant conscience de mes désirs et de mes intérêts, mais au sens où je suis un être doué de raison, qui me permet de prendre en considération ce que les autres suggèrent et de relativiser mon point de vue pour parvenir à formuler des devoirs qui ont une valeur universelle. [...]
[...] N'y a-t-il pas, parfois, des normes injustes ou immorales ? Et ne sommes-nous pas aussi soumis, parfois, à des devoirs contradictoires ? Comment faire dans ce cas, si notre capacité à savoir ce qu'il faut faire a été perdue dans l'habitude à suivre ce que les autres nous imposent ? Se soumettre à ce que les autres nous imposent, n'est-ce pas déjà, en fin de compte, savoir à quels devoirs nous devons-nous soumettre ? C'est par l'exercice de la raison que je peux apprendre ce que je dois faire. [...]
[...] « Critique de Calliclès par Socrate » 2. Et parce que : nous ne pouvons pas être heureux seul, en dehors de la société. Dans la mesure où l'être humain est un être social, il ne peut être heureux sans avoir des amis et sans aimer « Aristote, Éthique à Nicomaque ». Les autres nous montrent alors quelles sont les normes à respecter pour pouvoir bien vivre ensemble et cultiver ces relations qui sont indispensables pour notre bonheur. B. En deuxième lieu, ma perspective d'individu singulier est insuffisante pour déterminer ce que je dois faire, non pas afin d'être heureux, mais pour bien agir. [...]
Source aux normes APA
Pour votre bibliographieLecture en ligne
avec notre liseuse dédiée !Contenu vérifié
par notre comité de lecture