Suis-je pour moi-même un étranger ? - publié le 16/06/2009

Résumé du document

L' "être" est depuis longtemps un sujet très controversé dans la philosophie, en effet de Parménide (544 av. J.C. - 450 av. J.C.) à Lévinas (1906-1995), les philosophes n'ont cessé de se contredire à ce propos. Cependant, il est encore difficile d'expliquer cette notion d'être. Il y a d'ailleurs une question importante qui se pose concernant cette notion : Suis-je pour moi-même un étranger ? Cette interrogation nous amène à réfléchir sur le thème de la conscience et particulièrement la conscience réfléchie, mais également sur le couple conscient/inconscient (...)

Extraits

[...] Prenons pour exemple un jeune français. La façon de penser en tant que personne consciente a été façonnée depuis son plus jeune âge par la culture judéo-chrétienne de sa famille. Or si on observe de la même manière un Chinois et un Irakien, on constatera de très grandes différences dans la façon de penser de chacun. Cela nous montre qu'au final si on se détachait de tous les éléments culturels notre inconscient ferait surface car il ne serait plus caché par notre inconscience, jusqu'à maintenant issue de notre culture. [...]

[...] Voyons ce qui le pousse à penser cela. Tout d'abord, il est une phrase très souvent employée par l'Homme pour justifier sa connaissance de soi : Moi c'est moi. Par cette phrase, l'Homme tente de montrer qu'il se connait mieux que quiconque ne le connaîtra jamais, pour la simple raison qu'il est unique et que les autres ne peuvent vivre à sa place. Nous savons que nous sommes uniques car nous en avons conscience. Nous avons conscience que personne ne peut nous remplacer dans notre vie de tous les jours, et c'est parce que nous savons tout cela que nous avons le sentiment de nous connaître. [...]

[...] DISSERTATION DE PHILOSPHIE Sujet : Suis-je pour moi-même un étranger ? L' être est depuis longtemps un sujet très controversé dans la philosophie, en effet de Parménide (544 av. J.C. 450 av. J.C.) à Lévinas (1906 1995), les philosophes n'ont cessé de se contredire à ce propos. Cependant, il est encore difficile d'expliquer cette notion d'Etre. Il y a d'ailleurs une question important qui se pose concernant cette notion : Suis-je pour moi-même un étranger ? Cette interrogation nous amène à réfléchir sur le thème de la conscience et particulièrement la conscience réfléchie, mais également sur le couple conscient/inconscient. [...]

[...] Cet aspect de la conscience nous permet en effet de réaliser une mise à distance de soi pour réfléchir sur soi-même. Cette objectivation nous permet de chercher à comprendre nos réactions ou nos comportements, mais demande cependant une certaine maturité psychique puisqu'on procède à une remise en question de soi, pour aboutir au final à une meilleure connaissance de soi. On peut aussi remarquer que nous avons conscience de nos actes mais pas des causes de ces actes. On en déduit donc que la conscience de nos actes est, elle-même, la cause de nos agissements. [...]

[...] Pour exemples d'actes dictés par l'inconscient, on peut prendre le personnage de Meursault dans l'Etranger d'Albert Camus. En effet, tous les actes de Meursault semblent dictés par ses envies, il semble qu'il ne réfléchisse pas avant d'agir et qu'il ne comprenne pas ce qui se passe autour de lui, comme s'il ne possédait pas de conscience et se laissait guider par un autre lui : son inconscient. * * * Pour réponde au sujet, on peut conclure en disant que malgré une connaissance partielle de soi, qui reste irréfutable, il est impossible de nous connaitre entièrement, car l'inconscient représente une part de notre esprit bien plus grande que notre conscience et que son pouvoir d'influence sur nos actes est totalement impossible à parer. [...]