Ostéopathie, consultation ostéopathique, Leonard Laskow, ostéopathe, patient, pratique de soins, relation thérapeutique, relation soignant-soigné, processus de guérison, médecine moderne
Dans ce présent travail, nous allons tenter de comprendre comment la relation privilégiée entre le thérapeute et son patient peut aller de pair avec une amélioration de l'efficacité du traitement. Toutefois, avant d'aller plus loin, il faut bien évidemment constater que travailler sur la relation entre patient et thérapeute peut soulever des interrogations sur la finalité heuristique de notre recherche. En ce sens, il faut bien admettre qu'apprécier les relations entre le patient et le praticien peut engendrer des doutes. C'est donc évidemment le cas lorsqu'on aborde un sujet autant sensible qu'une relation où le thérapeute se met à aimer son patient dans une finalité où l'efficacité du traitement est en jeu.
[...] Cette citation est longue, mais elle est fondamentale dans sa volonté d'apprécier le patient comme partageant des représentations, des interprétations. De plus, le spécialiste mentionne le fait que ce dernier partage une dépendance, c'est-à-dire que dans une relation avec son soignant, une relation de domination peut s'exercer envers une personne (le soignant) qui a le « pouvoir » en quelque sorte d'aider le patient à aller mieux. Cependant, l'éthique dont nous parlions ci-dessus avec le rôle du thérapeute formalise aussi des droits et des devoirs pour le patient. [...]
[...] 17-38. Le Corre, François. L'ostéopathie. Presses Universitaires de France, Paris Maraquin, Carine, et Geneviève Masson. « Plaidoyer pour l'attachement entre les soignants et les personnes dont ils prennent soin », VST - Vie sociale et traitements, vol no pp. 128-130. Menaut, Hervé. « Les soins relationnels existent-ils ? », VST - Vie sociale et traitements, vol no pp. 78-83. Merleau-Ponty, Maurice, Phénoménologie de la perception, Gallimard, Coll. [...]
[...] De fait, le soignant doit parler directement avec le patient, ce qui démontre également une forme de respect du patient en tant que personne. Dans certains cas, un patient peut divulguer à un professionnel de la santé des informations qu'il n'a jamais partagées avec des membres de sa famille. Dès lors, savoir quelque chose au sujet de ces expériences diverses peut être utile pour un professionnel qui souhaite comprendre ce qu'un patient peut trouver particulièrement stressant. Finalement, traiter honnêtement avec les patients au sujet de leur santé, en fonction de leur niveau de compréhension, aide également le professionnel à obtenir des informations sur les préférences du patient, ce qui peut inclure des aspects non médicaux de la vie. [...]
[...] Les interactions et les interprétations sont mutuellement constitutives, liées entre elles, on ne peut pas dissocier les interactions qui se passent dans l'action, et les interprétations que les acteurs donnent de la situation dans laquelle ils vivent. Ce qu'il faut retenir : la capacité réflective des acteurs sociaux. C'est dans l'interaction que l'on produit les interprétations de l'interaction. Dès lors, la recherche de l'empathie par le thérapeute envers son patient peut être une clé d'interprétation qui vise nécessairement à augmenter l'efficience de son traitement. La psychanalyse a pu donner une interprétation de cette recherche d'empathie. En effet, pour Salomon Nasielski, des questions demeurent : « quels repères pratiques se donner ? Quelle empathie proposer ? Quand ? Avec qui ? [...]
[...] Selon Merleau-Ponty, l'émergence de formes de parenté plus complexes n'impliquait pas la marginalisation du corps humain en une simple demeure de l'esprit, mais, au contraire, les fonctions « supérieures », y compris la pensée elle-même, devaient encore être considérées. En tant que fonctions corporelles faisant référence non seulement au cerveau humain, mais à l'ensemble du corps dans son être-dans-le-monde relationnel. Par conséquent, pour Merleau-Ponty, le sujet qui parle est toujours avant tout un corps-sujet : « le discours authentique est la présence de la pensée dans le monde - non son vêtement, mais son corps17 » (Merleau-Ponty, (1945) 2005). [...]
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