Police, citoyens, démocratie française, institution étatique, force armée
"Les policiers sont les sentinelles de démocratie" : que pensez-vous de cette phrase prononcée lors de la sortie de la 21e promotion d'officiers par M COLLOMB, ministre de l'Intérieur ?
[...] Les limites de la démocratie française : frustration du peuple face aux représentants des partis politiques dans lesquels ils ne se retrouvent pas, d'où la montée des extrêmes, qui traduisent une volonté de tout changer mais qui traduisent également un grand désarroi ainsi que les dangers d'une fausse démocratie. Police et démocratie : une cohabitation possible ? Quelles solutions ? Philippe Poutou propose le désarmement de la police depuis plusieurs années pour éviter les dérives. Penser à des armes non meurtrières mais immobilisantes. Autoriser les policiers à faire grève (c'est aujourd'hui interdit, ainsi que pour les militaires), la police est totalement soumise à l'Etat et à faire respecter ses décisions, même si elles s'avèrent dangereuses. [...]
[...] L'Etat français est-il véritablement une démocratie ? Comment le peuple peut-il authentiquement détenir le pouvoir ? Le suffrage universel permet aux citoyens de voter pour élire le·a président·e de la nation, mais cela semble bien insuffisant pour légitimer la présence effective d'une réelle démocratie. Cela nous amène donc à nous demander si, plutôt que de la démocratie -et donc du peuple- ce ne serait pas plutôt de l'Etat - et d'un Etat répressif - dont la police serait gardienne. Pour cela nous verrons que si la police, en protégeant l'ordre public, permet d'assurer la protection des citoyens, dans une certaine mesure elle est plutôt une menace à la démocratie pour enfin discuter la notion même de démocratie, qui n'est qu'un leurre (III). [...]
[...] Merci Exemple de plan détaillé I. La police comme protectrice des citoyens fondements même de la police : protéger les individus (exemples : lors d'un cambriolage, d'une agression, d'un attentat?) en maintenant l'ordre public et en exerçant une répression armée, la police évite les coups d'état, les révolutions violentes qui plongeraient la nation dans le chaos. II. Une menace à la démocratie une force armée qui réprime et tue : tous les exemples de personnes tuées ou blessées par les policiers. [...]
[...] Selon lui, les policiers seraient donc les gardiens de la démocratie, en ce qu'ils répriment tout ce qui contrevient à l'ordre public, et en ce qu'ils sont en charge de faire respecter les lois. Grâce à la police, la nation est donc en sécurité, et, avec elle, la démocratie. Or, le fait que la police soit une force armée semble d'emblée entrer en contradiction avec la notion même de démocratie, qui est censé être un régime politique dans lequel le peuple détient le pouvoir. [...]
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