ONU Organisation des Nations Unies, sécurité, démocratie, terrorisme, Etats-unis, politique étrangère, Moyen-Orient, Etats, relations internationales, libéralisme, armée, Irak, guerre civile, Sciences politiques, Saddam Hussein, lutte contre le terrorisme, forces militaires, constructivisme, conflit international, force militaire, État islamique, droits de l'Homme, Géographie et géopolitique, force économique, stabilité internationale
L'intervention américaine en Irak en 2003 a été un tournant dans les relations internationales. Pour rappel, la crise en Irak a débuté dans les années 1990, lorsque les États-Unis et leurs alliés ont mené une intervention militaire en Irak pour déloger l'armée irakienne du Koweït. Dès lors, les États-Unis ont maintenu une présence militaire importante dans la région et ont imposé des sanctions économiques et politiques contre le régime irakien de Saddam Hussein. Dans les années 2000, les tensions n'ont cessé d'augmenter entre l'Irak et les États-Unis, qui décident d'intervenir. Menée sous le prétexte de la lutte contre le terrorisme international et de la possession d'armes de destruction massive que le régime irakien de Saddam Hussein aurait en sa possession, l'intervention « Iraqi Freedom » a suscité de vives controverses. En effet, les États-Unis ont annoncé qu'ils n'hésiteraient pas à utiliser la force militaire pour neutraliser cette menace, malgré une importante opposition de la communauté internationale et des Nations Unies. De nombreuses questions ont donc été soulevées quant aux motivations réelles des États-Unis et à la légitimité de cette intervention.
[...] Les États-Unis n'ont cependant pas agi seuls. Si, les États-Unis ont agi sans l'approbation des institutions internationales et sont intervenus dans une logique unilatéraliste, ils se sont alliés et ont coopérer avec le Royaume-Uni ou encore l'Australie, rejoignant selon laquelle les États sont prêts à coopérer et à former des alliances avec d'autres acteurs si cela leur permet de mieux défendre leurs intérêts nationaux. Mais, selon Jervis, si le soutien d'autres pays était nécessaire en Irak, il ne faut pas confondre entreprises, communes et alliances. [...]
[...] doi:10.3917/rai.013.0037. « L'ONU après la crise irakienne on JSTOR ». Consulté le 29 décembre 2022. https://www.jstor.org/stable/42676526. Lynch, C. M., et Audie Klotz. « Le constructivisme dans la théorie des relations internationales ». Critique internationale 2 (1999): 51‑62. Noël, Pierre, et Sonia Marcoux. [...]
[...] En effet, la guerre en Irak a favorisé le développement du terrorisme, certains analystes affirmant qu'elle a aggravé le fossé chiite et sunnite et a contribué à renforcer les groupes terroristes, notamment les djihadistes du groupe État islamique, en leur offrant un terrain d'opération et en leur fournissant une justification pour leurs actions, entrainant une instabilité croissante dans la région. Le libéralisme, lui, insiste sur le fait qu'il n'existe pas de solution unique à une crise donnée. Ainsi, la crise peut être résolue de différentes manières, notamment en mettant en place des mécanismes de coopération internationale et en faisant appel à des institutions internationales pour gérer les conflits de manière pacifique afin de respecter les normes internationales et les droits de l'Homme. [...]
[...] doi:10.3917/her.130.0059. . « L'Irak dans l'abîme de la guerre civile ». Politique étrangère, 1 (2007): 13‑26. CERISCOPE. « L'ONU, entre puissance et multilatéralisme ». Story CERISCOPE. CERISCOPE septembre 2014. http://ceriscope.sciences-po.fr/node/701. [...]
[...] Mais selon l'auteur, il ne s'agit pas simplement d'agir, mais de saisir l'opportunité de transformer les relations internationales, de changer la manière dont elles sont appréhendées avec l'idée que les grandes menaces ne peuvent être vaincues que par de nouvelles et vigoureuses politiques, notamment la guerre préventive, qui renforcerait officiellement la sécurité des États-Unis et lutterait contre le terrorisme, mais qui, officieusement, profiterait à Israël. Ce principe rejoint le fait que les États-Unis sont la première puissance militaire et possèdent des moyens considérables ayant permis de vaincre rapidement les forces irakiennes. [...]
Source aux normes APA
Pour ta bibliographieLecture en ligne
avec notre liseuse dédiée !Contenu vérifié
par notre comité de lecture