Organisations internationales, multilatéralisme, ONG Organisation Non Gouvernementale, ONU Organisation des Nations Unies, OMC Organisation Mondiale du commerce, congrès de Vienne, révolution technologique, Société des Nations, Pacte à Quatre, Guerre froide, Seconde Guerre mondiale, intérêts nationaux, communauté internationale
Dans "Éléments pour une sociologie du changement dans les organisations internationales", Olivier Nay et Franck Petiteville expliquent que les organisations internationales "sont des univers institutionnels ouverts et évolutifs, soumis à des dynamiques de changement qui résultent de facteurs multiples et suivent des temporalités variées". En effet, le principe même d'une organisation internationale consiste en un mouvement, un processus évolutif. Les organisations internationales ont été créées dans un but précis (la paix, le développement...), mais cela ne veut pas dire qu'elles restent figées. Elles sont marquées par les différentes conjonctures internationales, par les crises, les guerres, les tensions. De plus, au sein de ces dernières, on assiste à des compromis, à des échanges, à des négociations entre différents acteurs aux intérêts divers et souvent contraires.
[...] En quoi les organisations internationales sont-elles le résultat de l'apparition et de l'évolution du multilatéralisme ? Dans « Éléments pour une sociologie du changement dans les organisations internationales » Olivier Nay et Franck Petiteville expliquent que les organisations internationales « sont des univers institutionnels ouverts et évolutifs, soumis à des dynamiques de changement qui résultent de facteurs multiples et suivent des temporalités variées. » En effet, le principe même d'une organisation internationale consiste en un mouvement, un processus évolutif. Les organisations internationales ont été créées dans un but précis (la paix, le développement mais cela ne veut pas dire qu'elles restent figées. [...]
[...] À l'inverse, l'ONU a pour vocation de rassembler l'intégralité des États. Pourtant, comme on l'a évoqué, l'augmentation du nombre d'interlocuteurs vient poser certains problèmes. Il convient d'abord de remarquer que si le multilatéralisme s'est développé, il n'a jamais pu effacer les intérêts nationaux au profit d'un intérêt commun. La multiplicité du nombre d'États membres au sein des organisations internationales entraîne une négociation permanente entre acteurs, d'où une certaine instabilité de ces structures qui ne sont « jamais tout à fait les mêmes dans la durée de leur existence. » Il en va de même pour les différentes cultures politiques et administratives qui cohabitent à l'intérieur même d'une organisation. [...]
[...] Les relations entre ces cultures posent un problème de coordination, et certains pays deviennent des référents culturels, en imposant leurs normes aux autres. De fait, s'observe la domination du modèle culturel occidental ; les États-Unis restent les hôtes du siège de l'ONU et en sont les principaux contributeurs ; de même à l'OMC, les États-Unis et leurs alliés restent en position dominante. Dans les deux organisations comme dans d'autres, des fonctionnaires « internationaux » liés au siège côtoient des fonctionnaires nationaux payés par leur capitale en poste pour défendre les intérêts de leurs pays. [...]
[...] Le multilatéralisme et les organisations internationales, réponses à de nouveaux besoins de coopération internationale Les organisations internationales, aujourd'hui actrices importantes des relations internationales, se sont développées en lien avec la pratique croissante du multilatéralisme, aux XIXe et XXe siècles. Si les premières manifestations du multilatéralisme ont pu s'observer dès le XIXe, l'institutionnalisation de ce mode d'organisation ne s'est faite que plus tardivement, avec la création de la Société des Nations puis celle de l'ONU. Le « concert européen » et les premières manifestations du multilatéralisme À la suite du congrès de Vienne de 1814-1815, de nouveaux besoins de coopération internationale se font ressentir dans un contexte de mondialisation croissante et globale qui rapproche de plus en plus les peuples et les États. [...]
[...] La SDN se heurte aussi au retour des résistances nationales et aux tensions de l'entre-deux-guerres. On observe ainsi une contradiction entre la volonté de coopérer et celle de punir les vaincus de la Grande Guerre. Alors que l'Allemagne intègre la SDN en 1926, Hitler la retire dès 1933 et poursuit ses objectifs territoriaux et militaires sous les yeux des États européens et de la SDN. L'URSS entre elle en 1934, pour finalement s'en retirer cinq ans plus tard. On assiste ainsi à un affaiblissement dans la confiance portée au multilatéralisme, la SDN ayant du mal à remplir son objectif de désarmement, mais aussi à régler les problèmes liés à la Grande Dépression. [...]
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