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L'utilisation internationale d'une monnaie élargit son marché, parce que ça réduit les coûts de transaction : pas de taux de change, pas de conversion. On recherche à minimiser les coûts de transaction, les agents économiques sont plus incités à utiliser une monnaie quand elle est plus utilisée par les autres. Les économies d'échelle, ça consiste à dire que plus on va utiliser une même monnaie, plus les autres seront incités à l'utiliser également. Les coûts d'information sont réduits aussi. Les externalités positives : l'internationalisation de la monnaie n'est pas un bien, mais elle augmente l'utilité de la monnaie car cette dernière est un facteur d'unification et d'intégration des marchés. Il y a un cercle vertueux qui se fait. Le fait d'utiliser une monnaie va intensifier le désir des agents de l'utiliser. Si une monnaie nouvelle concurrence le dollar américain, le réseau du dollar reste plus important.
[...] Et on considère souvent que cette décision a joué un rôle de catalyseur en traînant les autres pays, qui vont lever les contrôles eux aussi. Cette mesure a été suivie dans les années 1980 par les pays développés. La substituabilité fait référence au passage d'une devise à une autre, et c'est aussi le passage d'un actif à un autre. Elle repose sur certaines conditions. La première, c'est la question de la fiscalité. Si cette dernière est trop forte, la substituabilité est limitée. [...]
[...] Il faut qu'on arrive tout de même à régler les problèmes. Il faut encadrer les fluctuations des taux de change. Il faudra tout faire pour que les taux de change restent entre les bornes supérieure et inférieure. Pour bien comprendre comment ça fonctionne, il faut partir du graphique. Quand on se déplace vers le bas, cela veut dire que la monnaie domestique s'apprécie. Si les États sont en désaccord, il n'y a plus de référence, ça crée beaucoup d'incertitude et ça génère l'instabilité. [...]
[...] Le dollar ne sera plus aussi bon que l'or. Historiquement, les colonies internationales connaissent des phases d'excédent de dollars. Pool de l'or : réunion de 8 banques centrales et de 6 pays qui décident de mettre à disposition de la banque d'Angleterre des quantités d'or nécessaires pour maintenir sur le marché le prix de l'or à 35 dollars. Les États membres s'engagent à ne pas manipuler leurs taux de change. Plus le coût d'opportunité sera élevé, plus le coût de détention de la monnaie sera élevé, plus le taux d'intérêt sera faible. [...]
[...] Jusqu'en 1994, le peso mexicain était ancré sur le dollar. Les Mexicains surveillaient la valeur du peso relativement au dollar et faisaient tout pour qu'elle reste stable. Synthèse : l'euro n'a pas été en mesure de concurrencer le dollar, contrairement à ce que l'on pensait. C'est un rival régional mais pas mondial. L'une des raisons est qu'il n'y a pas d'espace politique européen. L'euro est émis par la BCE qui n'est ni une entité politique ni un pays, et il n'existe pas de gouvernement européen. [...]
[...] C'est la 1ère génération. La 2ème génération va mettre en avant non pas les fondamentaux de l'économie mais les comportements des agents privés et des autorités. On parle des modèles d'attaques spéculatives autoréalisatrices. Enfin, la dernière génération, ce sont des modèles qui vont mettre en avant l'idée selon laquelle une crise de change apparaît lorsque les déséquilibres financiers de l'économie sont très importants. On va regarder de manière successive ces trois générations de monnaie. Chez Krugman, la crise de change se produit à la suite d'un changement dans les fondamentaux de l'économie. [...]
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