A l'origine, le marché est un lieu réel, physique où vendeurs et acheteurs se rencontrent pour négocier et échanger des biens (comme le marché où l'on achète ses fruits et légumes, ou le marché du blé à Chicago).
L'idée de marché sera ensuite théorisée par Adam Smith dans La Richesse des nations (1776). Il devient un lieu de rencontre et d'échange de biens ou de services, le lieu de confrontation de l'offre et de la demande. Il peut être réel ou fictif.
Les consommateurs qui poursuivent des intérêts personnels et les entreprises qui souhaitent maximiser leur profit se rencontrent sur le marché.
C'est sur le marché que se déterminent les prix.
[...] Il s'agit, comme dit précédemment, d'un marché où aucune entreprise ne détient le monopole. Chaque entreprise est concurrentielle et donc efficace. L'Etat n'aurait donc pas besoin d'intervenir. Tous ces concepts mis en place permettent de voir qu'on retrouve souvent les mêmes comportements, ou du moins des analogies entre les demandes, entre les offres, entre les mécanismes. On peut donc tirer des lois générales de fonctionnement du marché, qui prouvent qu'une intervention externe n'est pas nécessaire pour que le marché vive. [...]
[...] En effet, en poursuivant son but individuel, chacun entraînerait la société toute entière et stimulerait la richesse de la nation C'est donc une main invisible qui conduirait chacun d'entre nous. En poursuivant son propre intérêt, il (l'individu) favorise souvent plus efficacement celui de la société que s'il avait été inscrit dans ses intentions (La richesse des Nations, 1776). Smith pense donc que l'intervention de l'Etat dans l'économie est inutile, voire nuisible, puisque existe une réelle harmonie entre la satisfaction des intérêts personnels et la satisfaction de l'intérêt général. Il s'agit d'une base théorique pour le libéralisme. [...]
[...] CONCLUSION : On a pu constater l'incroyable capacité d'auto- régulation du marché, grâce à la présence de mécanismes comme le prix qui permettent une gestion de l'offre et de la demande et donc par conséquent de l'échange, base du marché. Cependant, quand interviennent des éléments nouveaux ou extérieurs, quand les mécanismes habituels comme la concurrence ne fonctionnent plus, le marché a besoin d'être administré. La main invisible ne suffit plus et c'est l'Etat qui doit prendre le relais de la gestion du marché. Il n'y a pas une personne, un groupe de personnes ou une entreprise précise qui gèrent le marché. C'est un agencement entre des systèmes mis en place et théorisés et des interventions ponctuelles d'agents extérieurs. [...]
[...] C'est la condition d'échange entre les acheteurs et les vendeurs. C'est aussi un signal qui permet aux deux catégories de communiquer entre elles : Si une marchandise ne se vend pas assez, les producteurs baisseront les prix. Si une marchandise se vend très bien et que les besoins des consommateurs pour ce bien augmentent, alors le prix va augmenter, en même temps que l'offre. Les prix coordonnent donc les décisions. Ce sont l'offre et la demande qui sont les deux pôles qui caractérisent un marché. [...]
[...] C'est tout l'objet du débat idéologique qui oppose les libéraux, partisans d'une économie libérale qui fait confiance aux mécanismes du marché pour atteindre une situation optimale, à ceux qui ne refusent pas une politique économique (les keynésiens) ou encore aux partisans d'une économie centralisée et administrée par l'Etat comme en URSS (ils sont de nos jours plus rares BIBLIOGRAPHIE : Dictionnaire d'histoire, économie, finance, géographie sous la direction de Frédéric Teulon, collection major, PUF, 4ème édition Principes d'économie moderne, Joseph E. Stiglitz, Carl E. Walsh, 2ème édition, De Boeck L'économie contemporaine en 10 leçons, sous la direction d'Ivan Samson, Intégral concours, éditions Sirey. Economie politique, tome 2 Microéconomie Jacques Généreux, 4ème édition, Les fondamentaux Hachette Supérieur Economie, Samuelson et Nordhaus, seizième édition, Economica. La richesses des nations, Adam Smith Dictionnaire d'économie et de sciences sociales sous la direction de C.D Echaudemaison, Nathan, 6ème édition Principes de l'économie, N.G Mankiw, Economica, 1998. [...]
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