Crise des subprimes, récession, économie américaine, Barack Obama, banques américaines, régulation du marché, gouvernement américain, dette publique
C'est avec l'élection de Barack Obama en 2008 que les premiers signes d'une véritable relance se sont fait voir. Le premier plan de sauvetage du gouvernement consacrait 700 milliards de dollars au rachat des actifs toxiques et prévoyait de renflouer les banques. La nouveauté de ces interventions par rapport à celles menées lors de crises précédentes réside dans le fait que les outils d'interventions ont été utilisés simultanément, alors qu'il avait toujours fallu attendre au moins un an entre une intervention conventionnelle et non conventionnelle.
[...] L'état américain a donc payé un prix élevé pour se porter garant de la stabilité de son économie. Dans l'immédiat des conséquences de la crise, il a essayé de maintenir la stabilité sociale en limitant les effets des conséquences perturbatrices de la crise, il a veillé à ce que la croissance reprenne de façon régulière et continue et enfin il a « repris en main » l'économie, après l'échec fracassant d'un modèle reposant exclusivement sur les marchés financiers. Tout ceci amène certains à parler d'état « régulateur ». [...]
[...] La réaction du gouvernement américain contre la crise des subprimes : le plan contre la récession A. Les plans de relance contre la récession après 2007 C'est avec l'élection de Barack Obama en 2008 que les premiers signes d'une véritable relance se sont fait voir. Le premier plan de sauvetage du gouvernement consacrait 700 milliards de dollars au rachat des actifs toxiques et prévoyait de renflouer les banques. La nouveauté de ces interventions par rapport à celles menées lors de crises précédentes réside dans le fait que les outils d'interventions ont été utilisés simultanément, alors qu'il avait toujours fallu attendre au moins un an entre une intervention conventionnelle et non conventionnelle. [...]
[...] En effet, la dette publique augmente quand il y a augmentation des dépenses au sein d'un pays, combinée à un ralentissement de sa croissance économique. Pour relancer l'économie du pays, le gouvernement américain a dû investir de larges sommes, ce qui a creusé la dette publique. De plus, les mesures prises pour secourir les établissements financiers frappés par la crise dans le cadre du plan de stabilisation financière de 2008 ont d'avantage creusé le déficit. En 2010, la dette publique atteint milliards de dollars. [...]
[...] Cette décision provoque une panique générale parmi les autres banques et assurances : pour bénéficier du soutien de la FED, plusieurs de ces acteurs se transforment en banques de dépôt, tandis que d'autres sont prêts à se faire racheter pour sauver leur activité, comme Bear Stearns ou Merill Lynch. Le rôle des autorités est de renforcer la solidité du secteur bancaire. Une priorité est, pour le gouvernement, de s'assurer que les banques s'étant retrouvées avec une grande quantité d'actifs dépréciés les déclarent dans leur intégralité avant d'être recapitalisées. Cela a pour principal but de restaurer la confiance dans le secteur et d'ouvrir l'accès à de nouveaux financements. [...]
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