Sources et limites de la croissance économique - publié le 16/12/2009

Résumé du document

Produit Intérieur Brut (PIB) : Ensemble des valeurs ajoutées des entreprises et des administrations publiques sur le territoire. On ne tient pas compte de leur nationalité.

Valeur Ajoutée (VA) : Mesure de la richesse créée par une entreprise. Elle est égale à la différence entre le chiffre d'affaire (CA) et le montant des consommations intermédiaires (CI).

Revenu par tête : Mesure du niveau de vie obtenu en divisant le revenu national ou le PIB par le volume moyen de la population au cours d'une année. Aussi appelé PIB par habitants (...)

Extraits

[...] De plus les mentalités sont relativement immuables. Enfin, le développement durable a un coût financier élevé Deux thèses s'opposent. La thèse radicale. Elle prône la décroissance pour les pays riches et le passage à des modes de vie ne reposant plus sur l'accumulation de richesses matérielles. Une thèse plus réaliste. Elle défend une économie fondée sur l'immatériel et surtout sur la récupération des matériaux. Au delà de ces fortes divergences, la plupart des économistes s'accordent pour considérer que dans une économie de plus en plus mondialisé, le développement durable doit passer par un gouvernement mondial: c'est la capacité de se gouverner au moyen d'institutions, de négociations, de décisions de contrôle, etc . [...]

[...] Données démographique : espérance de vie. Données sociales : nombre d'années d'étude et taux d'alphabétisation.) Investissement : C'est l'opération par laquelle l'entreprise achète du capital fixe, c'est-à-dire des locaux et des équipements destinés à participer au processus de production pendant un moins un an. Investissement immatériel : Achat de certains services dans le but d'accroître la capacité de production ou la productivité de l'entreprise. Investissement publique : Investissement réalisé par les administrations publiques (Essentiellement l'Etat, la Sécurité sociale et les collectivités locales). [...]

[...] Synthèse: La croissance économique s'explique donc par la combinaison des facteurs de production que sont le travail et le capital mais aussi pour une large part par le résidu assimilé au progrès technique . mais aussi de l'efficacité productive de ces facteurs. Ainsi la production n'est pas seulement le fait de l'augmentation de la quantité de facteurs utilisés, mais surtout le fait de l'augmentation de l'efficacité productive de ces facteurs, c'est à dire de l'augmentation de la productivité du travail et du capital. On produit toujours plus par unité de travail ou de capital. La production augmente plus vite que la quantité de facteurs utilisés. [...]

[...] Ce que les économistes appellent aujourd'hui la croissance correspond donc à la phase d'expansion des cycles économiques. Un environnement socioculturel favorable peut être propice à la croissance. En effet, par environnement socioculturel on entend: - des individus et des institutions aptes au changement (volonté de travailler, capacité à changer ses habitudes, mobilité professionnelle et géographique, etc . - des valeurs propices à l'augmentation de la production (épargne pour financer les investissement) mais aussi des valeurs favorisant la démocratie: les droits de l'Homme et de l''enfant sont une condition nécessaire au développement. [...]

[...] Le PIB par habitants est lui-même à manier avec prudence car il cache de profondes inégalités. (problème des moyennes.) Enfin, les comparaisons peuvent être faussées en l'absence de précautions. En effet, en cas de forte inflation, la croissance économique est surévaluée, d'où l'importance des euros constants pour établir des comparaisons fiables dans le temps et l'espace Les insuffisances de l'IDH. Si l'IDH est un indicateur composite de trois éléments fondamentaux que sont: la longévité, le savoir, le niveau de vie (PIB par habitants), il n'en demeure pas moins un résultat chiffré pour aborder un phénomène qualitatif. [...]