L'Enfant, Jules Vallès, roman, autobiographie, relations parents-enfant, éducation, sentiments
Épreuve corrigée du bac professionnel de français composée de 2 parties sur un extrait du roman de Jules Vallès : L'Enfant.
[...] (L.20 à 23 « Ces points vifs, ces bruits de jouets, ces trompettes d'un sou, ce sucre qui fond, ces parfums de vanilles. »). On assiste dans ce texte à une opposition entre la vie réelle de Jacques et son imaginaire inaccessible et pourtant si représentatif de ce que devrait être sa vie d'enfant. II. ÉCRITURE Paris, le 19 novembre 1879 Chère Mère, Je vous écris cette lettre, assis au coin de mon feu. Je n'aurais point pensé vous l'écrire un jour si ma nouvelle vie ne m'y avait pas guidé. [...]
[...] Chaque matin, Mère, lorsque j'ouvre ma fenêtre, les rayons du soleil m'aveuglent mais leur lumière me rappelle que je suis enfin heureux, riche de mes amis, à l'autre bout du monde de vos interdits, de vos privations, de cette brume autour desquels vous avez organisé mon enfer. Je vois, je vis, je suis libre Tous les masques tombent. Mon visage s'illumine. Je ne suis plus soumis à votre autorité. Je me sens encore plus libre après vous avoir conté tout mon déchirement. Je ne veux plus voir s'éteindre les lumières des réverbères de mon c?ur. La vie peut devenir meilleure. Ma chère mère, je ne vous pardonne point l'absence de la douce affection d'un foyer durant ma jeunesse si sombre. [...]
[...] L'Enfant - Jules Vallès (1878) - Épreuve de français du bac professionnel I. LECTURE Première question. Indéniablement, la mère de Jacques lui impose des privations jusqu'à l'humilier. Ses arguments sont en effet insensés comme par exemple, « Mais, ma mère ne veut pas que je devienne fou? » lorsqu'elle décide de lui confisquer les jouets reçus par les collègues de son père lors des étrennes du 1er janvier. Ensuite, elle cherche à lui inculquer des manières de courtisan en lui apprenant à manger correctement ses bonbons, « On commence par lécher le ventre des bonbons, on finit par lécher? ». [...]
[...] C'est la vie que je m'imaginais autrefois entre vos coups de fouet et vos humiliations lorsque je contemplais les autres enfants vivant dans les vraies joies d'un foyer. Mes nouvelles relations amicales m'ont rendu la vue. Désormais, mon esprit a conscience des souffrances que Vous et Père m'avez infligée. J'en conserverai une marque ineffaçable, une colère sans antidote. Si vous saviez quel poids destructeur pèse sur mon c?ur dans les moments de solitude Heureusement, ma fureur m'a fait rester vif d'esprit et m'a empêché de me morfondre. [...]
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