Le document est une présentation orale du recueil d'Henri Michaux, "Plume".
En 1930 paraît, chez Gallimard, le recueil « Plume » précédé de « Lointain intérieur », un recueil de poésie d'Henri Michaux, long de 222 pages.
L'auteur devient rapidement un incontournable de la poésie contemporaine et est aujourd'hui reconnu comme l'un des plus grands poètes du XXe siècle.
[...] Plume, Lointain intérieur - Henri Michaux (1930) - Le thème de l'insouciance En 1930 paraît, chez Gallimard, le recueil « Plume » précédé de « Lointain intérieur », un recueil de poésie d'Henri Michaux, long de 222 pages. L'auteur devient rapidement un incontournable de la poésie contemporaine et est aujourd'hui reconnu, comme l'un des plus grands poètes du XXe siècle. Pour Pierre Robin, dans Encyclopædia Universalis, il est assez clair que ce recueil en particulier, présente des traits autres que poétiques, et ne se concentre, en réalité, que sur l'être : "Même si ces courts poèmes ressemblent à des récits, « ce que Michaux invente, ce n'est jamais une action, une intrigue (il n'est pas un conteur, même dans Plume), mais des êtres et surtout des manières d'être." Cet être sera étudié sous la thématique de l'insouciance avec deux axes principaux, avec tout d'abord, l'axe révolté du texte, qui se dévoile être un pamphlet contre l'autorité, où l'insouciance devient une manière de défier le supérieur ; puis nous aborderons le côté enfantin présent tout au long de la prose de H. [...]
[...] Plume : autorité divine." "Cependant, il se demande comment il pourrait rentrer dans le paradis perdu (et qu'importe que ce soit parfois un enfer)." Insouciance face aux autorités très théoriques, les policiers et élites : Dans : Une mère de neuf enfants (XIX) : " -Tiens, se disait Plume, ceci s'appelle être volé, c'est la première fois que cela m'arrive. Voilà ce que c'est que d'écouter les agents de police." "Mais le commissaire, ayant appelé au téléphone le chef de la sûreté : « Allons, dit-il à Plume en lui tendant l'appareil. Expliquez-vous une bonne fois. C'est votre seule chance de salut. [...]
[...] Une vraie catastrophe » Et il montrait la salle que tous les consommateurs avaient quittée en hâte." II. L'insouciance comme l'enfance Si l'insouciance paraît partout dans l'?uvre de Michaux, c'est aussi grâce à son écriture rappelant la légèreté des enfants, et leur prise de décision rapide et non réfléchie : c'est l'insouciance dans l'enfance qui transpire tout au long du texte. Enfant insouciant d'abord dans ses réflexes de pensées : dans Plume au Plafond (XII) Dans « un stupide moment de distraction », Plume marcha les pieds au plafond, au lieu de les garder à terre. [...]
[...] Il suffit souvent d'une pommade?/Et Plume y alla. / - Un doigt à couper, dit le chirurgien." Dans : Un homme paisible : "Etendant les mains hors du lit, Plume fut étonné de ne pas rencontrer le mur : « Tiens, pensa-t-il, les fourmis l'auront mangé? » et il se rendormit. Peu après, sa femme l'attrapa et le secoua : « Regarde, dit-elle, fainéant Pendant que tu étais occupé à dormir, on nous a volé notre maison. » En effet, un ciel intact s'étendait de tous côtés. [...]
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