Liberté de penser, dictionnaire philosophique, Voltaire, Boldmind, Médroso, lumières, siècle des lumières, Condorcet, instruction, philosophie
Le XVIIIème siècle est marqué par le mouvement philosophique des lumières qui domine le monde des idées en Europe. Ce mouvement a pour but d'améliorer la condition humaine par le progrès. Cet article du dictionnaire philosophique se présente sous la forme d'un dialogue imaginaire entre un Anglais, Boldmind et un portugais, Médroso, qui se rencontrent alors qu'ils sont tous les deux en convalescence à Barège, station thermale des Pyrénées. Les deux personnages sont respectivement pour et contre la liberté de penser et permettent à Voltaire d'argumenter en faveur des idées des Lumières.
[...] »), exemples concrets + pousse les raisonnements de son interlocuteur jusqu'au bout pour l'amener à se contredire lui-même : « si donc le christianisme ne s'est formé que par la liberté de penser, par quelle contradiction voudrait-il anéantir aujourd'hui cette liberté sur laquelle seul il est fondé ? » + impératif « osez penser »l.56. fonction impressive du langage de B. - Au contraire, M est très peu convaincant dans son argumentation : il rapporte très souvent des paroles qui ne sont pas les siennes sans chercher à les comprendre : «on dit que » l.33 ou « j'ai toujours ouï dire ». Il se contente de répliques courtes, banales souvent tournées en ridicule par le biais de l'ironie : « qui est-ce ce Cicéron ? ». [...]
[...] Ouverture : Condorcet, Esquisse d'un tableau historique des progrès de l'esprit humain (1795) : aussi un texte argumentatif mais postrévolutionnaire, qui fait le triomphe des idées des lumières. [...]
[...] B montre la nécessité d'exercer son esprit critique donc de s'instruire. - Mais B montre surtout qu'apprendre à penser par soi-même résulte d'un apprentissage, d'une réflexion et donc résulte d'un choix personnel : « il ne tient qu'à vous », « osez penser par vous-même » responsabilise son interlocuteur mais plus généralement les êtres humains qui sont responsables de choisir ou non de « mettre son âme entre les mais de ceux à qui (ils) ne confierez pas (leur) argent ». [...]
[...] Conclusion : Voltaire a recours ici à un dialogue entre deux personnages, forme originale, pour présenter un cheminement de la « pensée en action ». La supériorité de B incontestable tandis que M lui sert de faire-valoir par ses doutes et ses questions. En cela B apparaît comme figure du philosophe, sorte de porte-parole de Voltaire, pédagogue qui s'appuie sur le raisonnement logique, mais aussi sur l'image plus subjective pour convaincre son interlocuteur. C'est sous cette forme du dialogue argumentatif que Voltaire dénonce les excès de la religion et de la politique et exalte la philosophie des Lumières. [...]
[...] D'un autre côté, B = libre penseur éclairé et instruit qui rejette les dogmes religieux imposés. Ce dialogue argumentatif est un moyen pour Voltaire de dénoncer les excès de la religion catholique et de la politique + lui permet de montrer que l'ignorance mène à la servitude qui fait faire les pires horreurs. - Emploi l'ironie dès le début de l'article pour se moquer de à travers divers procédés : périphrase + euphémisme : « sergent des dominicains », pour désigner le rôle de l'inquisiteur + autre euphémisme « vilain métier ». [...]
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